Destination Afrique Australe
4 Février 2013
En partant de l’île de Chiloé, 1100 km nous séparent de Santiago. Nous évitons autant que possible l’autoroute (La Panaméricaine), non seulement pour sa monotonie et aussi son prix qui pour nous roue jumelé, est comme en Uruguay, est multiplié par 2 par rapport à un camping car simple roue environ 6 euros pour 100 km.
Nous suivons plus ou moins le Pacifique et traversons sur plusieurs centaines de km d’énormes exploitations forestières (pin, eucalyptus) qui laisseront place à des vignes à environs 300 km de Santiago.
Nous faisons halte à Canete où se trouve un musée Mapuches, ces derniers sont les communautés aborigènes de la zone centre-sud du Chili, et représentent environs 4% de la population chilienne.
Après un passage express à Conception et finalement 1500 km nous arrivons à Santiago, capitale du Chili, ville très condensée avec ses 8 millions d’habitants soit environ la moitié de la population chilienne (18 millions).
Elle se divise en deux zones, par le rio Mapocho et la principale avenue de la capitale l’Avenue Libertador-Bernardo-O’Higgins, coté Est pour les riches et côté Ouest pour les plus modestes. Elle possède également de nombreux quartiers : Le Centre Historique, le Barrio Lastarria, Bellavista, Providencia, Brasil et républica, Nunoa, le Barrio Alto et bien d’autres au sud de la ville. Le stationnement en ville étant impossible, nous la visitons en express et découvrons le Cerro San Cristobal, qui est une petite montagne de 880 mètres d’altitude où se trouve le Parc Métropolitain de 750 Ha et représente 2 fois la superficie de Central Park à New York. De là, la vue sur la ville, presque 360°, est fabuleuse, malgré la pollution.
Nous prenons ensuite la direction de Valparaiso, pour, dans un premier temps, régler le problème de Capucin, qui c’est aggravé, et trouvons un concessionnaire FORD avec une équipe aux petits soins avec nous, mais qui malheureusement ne peut rien faire car le FORD TRANSIT n’existe pas au Chili. Notre ami Capucin devra donc tenir le coup jusqu’à Mendoza en Argentine où ce modèle est plus répandu.
Nous profitons pour visiter la ville qui se trouve en bordure de l’océan Pacifique et s’étale sur 45 collines alentours avec ses maisons multicolores et ses 15 funiculaires classés « Monuments Historiques » et dont aujourd’hui seulement 5 fonctionnent et le plus ancienne date de 1883. Nous découvrons aussi son marché de fruits et légumes de petits producteurs à des tarifs imbattables comme des fraises à 1 euros le Kilo, des carottes 0,30 euros le kilo, des tomates 0,40 euros le kilo, des pommes de terres à 0,30 euros, des avocats à 1 euros le kilo. Nous faisons cargaisons de tous ces produits qui non seulement ne sont pas cher mais ont du goût.
Nous faisons cap vers l’Argentine en empruntant la fameuse Route des Andes avec ses 30 épingles qui permet de traverser la Cordillère à 3185 m d’altitude et qui, pour cause de travaux, est à sens unique en alternant de 8 h du matin à 19 h la descente et de 20 h à 7 h du matin la montée. Du coup, la frontière étant à proximité, nous nous retrouvons dans un bouchon pas possible pour passer la douane au bout de 3 h d’attente.
Nous nous posons à 1 h du matin sur le parking du Parc Provincial de l’Aconcagua, où le lendemain nous pouvons apercevoir le plus haut sommet des Amériques avec ses 6962 m. De nos jours ce sommet se gravit entre 14 et 16 jours. Nous pouvons apercevoir 3 gigantesques glaciers avec une hauteur variant de 200 à 300 m.
Nous faisons route vers Mendoza, capitale du vin en Argentine.