Le Vietnam.

Le Vietnam est grand comme la moitié de la France.

Il y a 100 000 000 d'habitants !

La monnaie est le Dong.

1 euro vaut 29 000 Dong.

Le salaire moyen est d'environ 300 euros.

L'essence ou le gazoil vaut environ 0,66 euros. Ici on roule à droite.

La langue officielle est le vietnamien.

Hô-Chi-Minh ville.

Le 18 mai, après une heure de vol depuis le Cambodge nous voici au sud du Vietnam, à Saïgon rebaptisée depuis 1976 Hô-Chi-Minh ville.

Le Vietnam a été une colonie française de 1885 à 1946, elle appartenait à l'Indochine française à cette époque et incluait également le Laos et le Cambodge.

Ho-Chi-Min est la plus grande ville du pays avec 9,5 millions d'habitants, la région en totalise 21 millions.

L'aéroport est surpeuplé, plus d'une heure pour se faire tamponner les passeports. Pour nous français, pas de visa.

On prend une carte sim et échangeons 50 dollars, ce qui nous rend millionnaire, en Dong bien sûr 😉 1 200 000.

Ici aucun tuk tuk, uniquement des taxis ou des motos taxis. On se sert toujours de l'application GRAB pour réserver, c'est beaucoup plus simple et ça évitera les arnaques. 

Notre premier chauffeur, plutôt pas content d'avoir attendu trois minutes, nous le fait comprendre clairement, ça commence bien 😕, va comprendre toi où l'attendre dans ce bordel qui est un aéroport encombré !

La circulation est extrêmement dense, l'idée de louer un scooter le lendemain pour visiter la ville nous est vite passé, on marchera même s'il fait toujours aussi chaud !

Les hôtels restent bon marchés, environ 10 euros. Il y a moins cher, mais mieux vaut éviter aux vues de certains commentaires : insalubre, vols, bruyant, etc...

Une journée pour visiter Saïgon est bien suffisante pour nous.

La difficulté première aura été de traverser les rues et les avenues. Le flot incessant de motos, 5 ou 6 de front, ne nous laisse pas d'autres choix que de s'incruster, face à ces centaines de véhicules pour traverser, tellement contre nature, mais au final ceux sont eux qui nous évitent !

Pour se rendre à Hanoï, la capitale, à 1736 kilomètres de là, nous avons pris l'option train.

La liaison se fait en 2 jours. On a choisi de faire plusieurs arrêts en cours de route pour découvrir les environs, et prendre à chaque fois une ou deux nuits d'hôtel, ce qui implique une bonne organisation.

Le chemin de fer a été construit par les français en 1930. L'originalité de ce train, c'est sa lenteur ! Certaines lignes sont même surnommées «TGV du Vietnam», dont le ton humoristique se comprend dans le sens de «Train à Grande Vibration». Les rails espacés de seulement 1 mètre (la norme en France est de 1,45 mètres) obligent une vitesse moyenne de 50 km/h et quelques pointes à 80.

Premier arrêt, Nat Trang, cette ville balnéaire n'a aucun intérêt, on est là pour prendre un bus en direction de Da Lat qui se situe à 170 kilomètres dans les montagnes à 1500 mètres d'altitude.

On découvre le bus couchette, pourtant on a seulement quatre heures de route et nous sommes le matin 😕, mais c'est tellement confortable qu'il est possible que notre route vers Hanoï soit ponctuée de bus en plus du train qui reste quand même le moyen de transport le plus sûr.

Arrivés à midi, premier grand changement, la chaleur. Il fait 26 degrés, ça fait un bien fou !

Il y fait un climat doux et frais toute l'année.

L'agriculture est partout, des centaines de serres entourent la ville, fruits et légumes à profusion. 

Cette ville a été construite par les français à la fin du XIX siècle et conserve un patrimoine architectural et colonial riche. 

On loue un scooter à l'hôtel pour 4 euro/jour, pas top mais ça fera l'affaire et le réceptionniste nous vend deux litres d'essence à un "tarif préférentiel", qui s'avérera être plus cher qu'en station, on c'est fait arnaquer de 15 centimes 😉, mais c'est le principe.

Non loin du centre, on découvre cette surprenante pagode, magnifiquement recouverte de céramiques, bon ça fait chargé quand même !

Visite gratuite.

Tout proche de là, un temple ou un sanctuaire, on ne sait pas trop...

La gare de Da Lat.

La gare de Da Lat, toujours construite par les Français, serait une réplique de celle de Deauville.

Grosse attraction touristique payante, pas vraiment belle et sans intérêt, le personnel n'est pas du tout aimable, bref, elle nous aura servi d'abri pendant un orage et profiter des bonbons gratuits 😂.

On est partis pour une boucle de 150 kilomètres en scoot, direction la cascade de Pongour, la plus belle du coin, qu'ils disent !

Ça nous permet de voir l'extérieur des villes et la campagne montagneuse et surtout de rouler sans trop de pression contrairement à la ville.

Arrivés sur place, le personnel fait toujours la gueule, cela devient une habitude ! Un ral le bol du touriste sûrement.

Bref, ils feraient bien d'entretenir les lieux, car on se rappellera plus des détritus qui jonchent le sol que de la cascade en elle même, qui n'a pas grand débit, c'est dommage, d'autant que ceux sont les locaux qui font des piques nique et barbecues,  jettant leurs merdes par terre.

Les touristes eux, passent dix minutes et repartent.

En chemin également, nous voyons ce joli temple ou sanctuaire ?

Ainsi s'achève cette visite de Da Lat, direction Da Nang en bus couchette pour 15 heures, principalement de nuit, avec quelques arrêts, dont un mémorable à quatre heures du mat avec des chiottes d'une saleté et d'une odeur indescriptible et insupportable 😱.

Moins cher que le train, le confort dépend de l'état de la route qui n'est pas toujours géniale, en agglomération la conduite est plus brusque, pour éviter les autres usagers de la route et le plus chiant, les klaxons incessants, mais à part ça, ça va !

Da Nang est une autre ville balnéaire aux plages propres et où la baignade fait du bien, on est revenu au niveau de la mer et retrouvons des températures élevées.

A peine descendu du bus, nous laissons nos gros sacs à l'accueil de l'hôtel (3 étoiles, 12 euros) et enfourchons un scooter de l'hôtel pour la journée et partons visiter les alentours.

Je pourrais faire un chapitre complet sur le comportement des conducteurs Vietnamiens, mais c'est leur façon de faire, c'est une anarchie totale, le danger est permanent, mieux vaut ne pas hésiter,  mais l'exercice est difficile, quand on te viens dessus sans savoir de quel côté ils vont passer en longueur de temps ! 

L'arrêt à Da Nang est principalement pour visiter la ville d' Hoi An, à 40 kilomètres de là, surpris par la quantité de touristes, tout est plus cher qu'ailleurs mais ses ruelles et son marché coloré sont agréables mais payantes la nuit avec ses illuminations.

Les photos avec les locaux sont payantes aussi, bref, pas trop fan, mais on y est.

On quitte Da Nang en direction de Huè, en train, pour y observer la plus belle partie de ces 1730 kilomètres.

Trois heures plus tard, arrivé à Huë, on a vu la mer, des plages et des câbles électriques, bref pas de quoi en faire tout un foin... 

La ville de Huë comprenait trois enceintes du XVIII qui s'imbriquaient ;

La citadelle Kinh thành, la plus extérieure, destinée à héberger les bâtiments administratifs.

La cité impériale Hoàng Thành destinée à héberger les palais royaux et lieux de pèlerinages.

La Cité Pourpre Interdite Tu Cam Thanh pour abriter les résidences royales.

On vas pas se mentir, mais cette visite ne nous a pas fascinée, ni intéressé, pourquoi ? 🤔 Peut être aurions nous dû prendre un guide pour comprendre l'histoire, quoiqu'il en soit esthétiquement parlant, bof, beaucoup de restauration en ciment, trop de bâtiments servants a vendre des souvenirs.

Perdu au centre ville, derrière des murs défraîchis, on découvre cette pagode, certe pas extraordinaire mais il y règne une certaine zennitude. 

On est seuls, pas un chat, que des chiens bien traités par les moines et un intérieur reluisant.

Ainsi s'achève cette première partie du Vietnam, 

Le 26 mai nous reprenons un bus de nuit jusqu'à Hanoï, la capitale du pays, pour quatorze heures et 660 kilomètres.

Un bus beaucoup plus confort que le premier avec un lit de 90 cms, mais dormir est impossible tant le chauffeur ou la route ou les deux, vas savoir, nous balance dans tous les sens.