Botswana partie 2.

Bonjour à toutes et à tous.

Aujourd'hui, nous sommes le 19 février, dans 14 jours nous prenons l'avion pour un passage rapide en France.

Nous essayons d'envoyer les articles plus rapidement pour ne pas avoir trop de retard dans leurs parutions.

Nous rencontrons des difficultés avec les vidéos. Sans trop savoir pourquoi, Rémy reçoit nos vidéos compressées dans une très mauvaise résolution et deviennent inexploitables, sauf celles du drone !

La décision avait déjà était prise d'arrêter YouTube pour la suite de nos aventures.

Cela sera fait plus tôt que prévu, sauf pour quelques minutes de drone.

Conclusion concernant YouTube, trop de temps passé autant pour nous, mais surtout pour Rémy, encore merci à lui, et trop d'argent dépensé en data, pour trop peu de vue !

Le blog, au jour d'aujourd'hui, devrait poursuivre l'aventure ainsi qu'Instagram et Facebook, applications beaucoup plus faciles et adaptées pour la suite. 

@jusquauboutdenosreves

Merci à tous de votre fidélité et n'hésitez pas à commenter, un petit mot ça fait toujours plaisir et ça nous encourage. 

Pour commenter, un encart se trouve au plus bas de la page.

A bientôt 😉.

Le 29 janvier nous revoici au Botswana, les deux côtés de la frontière sont vraiment paumés et désert comme jamais, mais tout c’est bien passés.
Nous attaquons par le nord du pays et redescendons le Delta de l’Okavango sur la rive opposée qu’en montant. Rien à voir le long de la route, on est a nouveau sur des étendues d’une "plateur" à perte de vue. Les bivouacs sont faciles, les gens sont sympas et ils ne nous regardent pas plus que ça !

Mais le fleuve Okavango est inaprochable à moins de 2,5 kilomètres, la saison des pluies est passée par là et tout est inondé, tant pis pour nous (c’est déjà vu en montant) et tant mieux pour le pays.

Cette réserve au cœur du désert du Kalahari s’étend sur 52 800 kilomètres/carré, elle a été crée en 1961 et elle est la deuxième plus grande réserve de chasse au monde.
Nous décidons d’y passer 2 jours et du coup prendre une nuit de camping à l’intérieur du parc. Le parc ouvre à 5h30, on arrive à 6h45 mais, pour pouvoir réserver la nuit du camping, il faut attendre 8 heures que le bureau du camping ouvre ! On n'avait qu’à réserver par internet, qu’ils disent.
L’organisation africaine nous fatigue…en restant polis !

Une nuit dans un camp du gouvernement coûte 6 euros par jour contre 42 euros pour un privé sans aucune différence de prestation...

Le premier jour, on fera quelques 190 kilomètres par 37 degrés, autant dire qu’à ces températures les prédateurs font la  sieste à l’ombre des arbustes du matin au soir. Les herbivores, eux, sont bien présents. Ici nous apercevons particulièrement les Oryx, autruches et springboks.

Les paysages sont peu variés sortis des pans et de la brousse.
Le soir, camping, donc, avec toilettes et espace douche avec un seau orné d’une poire, il faut juste avoir de l’eau et comme toujours les insectes sont très envahissants !
 

Le lendemain 5h30 debout, on profite d’être sur place pour voir les points d’eau et les pans transformés en pâturage par les pluies pour espérer y voir des prédateurs… mais que dalle ! Sûrement pas de bol ou serions nous plutôt mauvais en safari ?
Le parc ferme à 19h, nous sortirons par la porte Ouest “Xade”. Faut pas traîner, on a déjà fait 130 kilomètres, il est 15h30. Après le dernier pan “Piper”, 70 kilomètres nous séparent de la porte par une piste des plus pourrie, pas pour le sable qui m'a foi se passe assez facilement, mais pour ses arbustes épineux (aiguilles 5 cm) ou branches multiples sur le chemin, nous rayant Spolux comme jamais dans un bruit qui te fait mal aux oreilles. Mais on a aucun autre choix ! 
Pourtant, on n'est pas matérialiste ou maniaque, mais l’à vraiment c'est abusé, on retrouve bien cette mentalité d’en avoir rien à foutre ou fainéantise ou on ne me l’à pas dit. C’est pas à moi de le faire, bref pétage de plomb assuré ! Et pourtant les gardes passent tout les jours et contournent une petite branche tombée sur la piste pour écraser la végétation voisine ! Heureusement c’est notre dernier parc animalier en Afrique…
On arrive à 18h30 à la porte de sortie, personne, tout est déjà fermé, on passe sur le côté et sortirons définitivement du parc dans 25 kilomètres d’une piste très sablonneuse où nous devrons rajouter vingt litres de gazoil pour continuer.
25 kilomètres plus tard, la limite du parc est franchie, un bivouac d’IOverlander est connu mais nous décidons de continuer jusqu'à Xade, soit 30 kilomètres de plus, après avoir croisé les gardes parc qui dégagent les gens à ce point, ils nous précisent que la piste est très mauvaise.
Elle alterne tôle ondulée, bosses et sable très très mou. Il faut dégonfler, se mettre en deux, envoyer les gaz quand la piste est lisse (on voit bien avec les phares) donc très sablonneuse et relâcher sur la tôle ondulée et bosses, parce que dans la cellule c’est le chaos, on retrouve souvent de tout partout jusqu'à casser un pot de confiture en verre dans un placard ou une bière décapsulée dans le frigo ou confiture renversée, c’est cool !
Un enfer…On mettra quatre heures pour parcourir 70 kilomètres de nuit et consommer 24 l/100.
Arrivé à ce qui semble être la fin de cette piste de sable, on se pose au premier plat venu. Fin de journée après 17 heures de bagnole, il est 22h30 !
Tout ce bla bla pour expliquer que ce n’est pas tout les jours facile….

Le lendemain encore 108 kilomètres de piste à forte ondulations pour enfin retrouver le bitume au bout de 3 heures, quel bonheur ! 
On n'aura jamais vu d'accès à un parc d’une telle calamité !!!
Quelques courses à Ghanzi pour finir nos espèces, plein de gazoil et des jerricans et direction la frontière pour le sud de la Namibie à 200 kilomètres. 

On se demande encore pourquoi avoir fait ce détour de 2000 kilomètres au Botswana !