Destination Afrique Australe

Jusqu'au bout de nos reves

L' Angola (première partie).

Intro.

L'Angola est notre neuvième pays visité.

Grand comme 2 fois la France. 

Sa capitale est Luanda.

La langue officielle est le portugais.

Sa population est de 38 millions d'habitants. 

Le salaire minimum est de 30 euros, il peut atteindre 150 euros pour un banquier et 100 pour un policier maritime.

Le gasoil est à 20 centimes d'euro et l'essence à 30 centimes.

Sa monnaie est le Kwansa, un euro vaut 950 Kwansas.

On roule à droite ! Spolux n'est pas assuré.

L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).

Un petit extrait de l'état du pays tiré de wikipédia.

Le pays a eu son indépendance en 1975, suivi d'un guerre civile dévastatrice de 1975 à 2001.

Le pays possède de vastes ressources naturelles, telles que d'importantes réserves minérales et pétrolières et, depuis 1990, son économie a affiché des taux de croissance parmi les plus élevés au monde, surtout après la fin de la guerre civile. Cependant, le niveau de vie angolais reste faible et environ 70 % de la population vit avec moins de deux dollars par jour, tandis que l'espérance de vie et les taux de mortalité infantile dans le pays restent parmi les pires au monde, en plus de la présence importante de inégalités économiques, car la majorité de la richesse du pays est concentrée dans une partie disproportionnée de la population. L'Angola est également considéré comme l'un des pays les moins développés de la planète selon les Nations Unis et l'un des plus corrompu au monde.

L'Angola se fera sur deux articles, tellement de découvertes se sont offertes à nous !

Passage obligé par la Namibie.

Le 6 décembre nous quittons le Botswana en ayant pu faire le nord du pays avant les pluies, tant mieux pour nous, mais le pays souffre de sécheresse importante même si dans le Delta de l’Okavango certaines rivières sont pleines, alimentées par les pluies importantes de l'Angola. Nous gardons la visite du sud pour plus tard.

Le Botswana n’a pas de frontières avec l’Angola, nous sommes obligés de passer par la Namibie. 

A la frontière rien de spécial, une taxe carbone de 23 euros pour la Namibie, le CPD est rempli, ils connaissent bien la chose, depuis le Botswana on croise beaucoup de touristes en 4x4 de location et quelques voyageurs.

C’est 1050 kilomètres jusqu’en Angola. En chemin nous traversons la Caprivi, sorte de langue de terre Namibienne de 30 km de large et 450 km de long, bordant l’Angola, la Zambie et le Botswana, la route (très bonne) nous permet de traverser 2 parcs sans grand intérêt, pourtant on nous avait fortement recommandé cette traversée, c’est surtout une route monotone, les paysages sont toujours les mêmes, serions-nous blasés ? 

Au court de ce trajet, on s’arrete dans un camping pour 2 nuits, on est crevé et on veut la paix ! Ça fait une semaine qu’on dort mal, soit pour se lever tôt et visiter les parcs, soit on se fait jeter 2 jours de suite par les flics à minuit, une autre nuit les gens ont crié (parlé) toute la nuit et surtout il fait tres chaud. Oui, voyager n’est pas aussi facile qu’on peut le penser, surtout qu’on retrouve beaucoup de monde sur les bords de la route, ça quémande, bref, on pensait en avoir fini depuis le Zimbabwe et le Botswana et ben non….

 

1045 kilomètres du même décor !

1045 kilomètres du même décor !

 Briefing et détente au camping
 Briefing et détente au camping

Briefing et détente au camping

L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
Frontière.

Le passage de frontière entre la Namibie et l'Angola aura été le plus long jusqu'à présent.

Côté Namibie, on est dans la norme avec 20 minutes, on se fait alpagué par un casse coul.... (Personne qui traine au frontière pour nous diriger ou faire du change).

Il nous suivra même du côté Angola  mais pour une fois on était bien content de l'avoir. Cette frontière est énorme avec de grands bâtiments et aucunes indications, là aussi ça coûte quoi quelques autocollants sur des portes. 2 h 45 sont nécessaires au passage, en comptant aussi sur une panne internet. Simon, notre pseudo guide, était déçu de n'avoir qu'un dollars, il l'a refusé mais on a rien d'autre. Quand on passe une frontière, on vide le porte monnaie et on garde juste quelques billets pour le souvenir.

On a pris son whatsapp et lui avons promis de l'appeler à notre retour et prévoirons un peu plus.

L' Angola (première partie).
Un grand merci à Rémy pour les montages vidéos.
Premiers kilomètres en Angola.

La première chose, c'est qu'on roule à droite alors il faut faire gaffe !

On se dirige vers la deuxième ville Ondjiva, à 40 kilomètres de la frontière, la ville frontalière étant un bordel de déjà vu, nous donne aucune envie de s'y arrêter !

A Ondjiva, on trouve difficilement une carte sim (car il faut, pour l'acheter, une carte d'identité angolaise et le passeport étranger n'ai pas accepté. Du coup achat dans la rue.), un peu d'argent (limité à 60 euros au distributeur), mais le pire c'est qu'il n'y a plus de gasoil, les rares stations ont une fille d'attente impressionnante pour l'essence uniquement, ça recommence....

Les motos taxis sont envahissantes et passent de tous les côtés, c'est vraiment n'importe quoi ! En plus ils plafonnent à 60 km/h.

Bref, on continue jusqu'à Xangongo à 90 kilomètres, arrivons de nuit et en réserve à la station service qui est sans gasoil depuis une semaine !

Pas le choix on dort sur place et resterons là jusqu'à ce que l'on est du gazoil, on a même pas un jerrican de reserve. Plusieurs gamins nous assaillent, quémandant dès notre arrivée. Il paraît que ce sera partout pareil dans ce pays...

Le lendemain 14 heures, le gérant, voulant sûrement se débarrasser de nous (peut être faisons nous tâche dans sa belle station flambant neuve), nous propose 30 litres, pas assez il nous en faut 40, ok on les a et rejoignons, à 300 km, Lubango.

 

Ici, il y a du gasoil, ouf.... D'ailleurs, on passera deux nuits dans cette station, moyennant 1 euro par nuit pour les 3 gardes armés de kalachnikov présents nuit et jour. Les lieux touristiques dans ce coin là, uniquement, ne sont pas conseillés au camping sauvage. Il y aurait eu des kidnappings 😕.

 

Ici, c'est comme au Portugal 😁.
Ici, c'est comme au Portugal 😁.
Ici, c'est comme au Portugal 😁.

Ici, c'est comme au Portugal 😁.

Lubango et ses alentours.

Lubango est située à 1350 mètres d'altitude, il y fait 25 degrés l'aprem, 20 la nuit , ça fait du bien !

Avant d'y arriver, les paysages on changés, plus vert et plus montagneux, d'énormes carrières de marbre et de granit. Le pays regorge aussi d'or, de diamant, ainsi que de nombreux minéraux comme le cuivre, le zinc, etc...

Les habitants ne profitent évidemment pas des retombées de ces richesses comme toujours en Afrique. Ils sont dans une profonde misère, les gamins mendient par dizaines, vêtus de morceaux d'habits et sont très insistants, non pas seulement avec les touristes mais avec tout le monde.

Malheureusement on n'y peut rien, mais c'est une fois de plus choquant et triste....

Ici, comme à Rio de Janeiro ou Lisbonne, il y a une statue du Christo Rei et ça superbe vu sur la ville à 1800 mètres d'altitude, les jeunes viennent y passer du temps en chantant, c'est cool.

Ensuite, direction la Tundavala sorte de faille entre deux blocs rocheux, d'ici on a pris 1000 mètres supplémentaires, très impressionnant. Le temps n'est pas terrible, on y reviendra en quittant le pays, si le temps est mieux.

Étonnamment ces visites sont gratuites, bien aménagée avec les mendiants bien-sûr.

 

 

Lubango.
Lubango.
Lubango.
Lubango.
Lubango.
Lubango.

Lubango.

Christo Rei et Lubango vu d'en haut.
Christo Rei et Lubango vu d'en haut.
Christo Rei et Lubango vu d'en haut.
Christo Rei et Lubango vu d'en haut.
Christo Rei et Lubango vu d'en haut.

Christo Rei et Lubango vu d'en haut.

Tundavala.
Tundavala.
Tundavala.

Tundavala.

Direction l'océan Atlantique.

Le 16 décembre, 200 kilomètres nous sépare de l'océan Atlantique, on a hâte.

On emprunte une route en bon état et faisons halte à la Serra da Leba Pass. Un point de vue et un paysage a coupé le souffle.

Cette route est superbe, jusqu'à l'océan on en prendra plein les yeux, les paysages changent tous les 10 kilomètres. Après les montagnes, on descend vers la pointe nord du désert de Namib, les couleurs changeant au fil des kilomètres, tu prend la photo d'un côté de la route et de l'autre côté c'est différent, on est ébahi et émerveillé par ces premiers jours en Angola. 

Et le pompon, c'est le bivouac au bord de l'Atlantique seul au monde, le top....

Serra da Leba Pass.

Serra da Leba Pass.

En direction de l'océan.
En direction de l'océan.
En direction de l'océan.
En direction de l'océan.
En direction de l'océan.
En direction de l'océan.
En direction de l'océan.
En direction de l'océan.

En direction de l'océan.

Bivouac.
Bivouac.
Bivouac.

Bivouac.

Flamingo River Canyon.

Après une belle nuit au bord de l’Atlantique, bercé par les vagues, direction Le “Flamingo River Canyon”. Pour ce faire, 60 kilomètres de bitume au milieu du désert plat à perte de vu, s’en suit une piste de 25 kilomètres pour atteindre le phare au bord du précipice et le canyon spectaculaire, finissant dans l’océan !

C’est endroit est magique….

 

 

 

 

 

L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
Lake Arco.

Passage rapide par Tombua pour faire le plein de gasoil et acheter du pain enfin correct, il ressemble à celui du Portugal (colonisation oblige !).

On continue vers le “Lake Arco”, c’est une arche façonnée par le temps. Pour s’y rendre, on s’enfonce dans un canyon en zigzaguant entre les blocs rocheux sur 2 kilomètres pour atteindre un petit village de 17 âmes. Un gamin nous conduit, à pied, jusqu'à l’arche tout proche du lac sans eau depuis plusieurs années et le panneau “baignade interdite" est toujours là. Ils irriguent leurs cultures avec un forage mais vont chercher l’eau potable à la ville, qui est à 35 kilomètres, avec un triporteur, engin très courant ici. Notre guide n’est pas très bavard, on retrouve 2 autres gamins qui jouent sous l’arche qui sont plus bavards, et on apprend que celui de 9 ans est l’oncle de celui de 11 ans, notre guide de 15 ans est le frère de celui de 9 ans, c’est clair ou pas ? 

Bref, l’arche est sympathique à regarder. On paye 5 euros pour la visite qui va directement au village.

 

 

L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
Colinas.

Ensuite, on s’enfonce dans le désert par une piste qui nous mène à un site appelé “colinas”. Et alors là, les amis, on arrive sur une pépite, on franchit un petit sommet et arrivons dans un lieu où les photos parlerons mieux que moi, l’érosion et le temps ont fait des merveilles et c’est toujours gratuit ! 

Mais quelle journée…

 

 

L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).

On passera deux nuits ici dans un silence religieux et étonnant, on se surprend plusieurs fois par jours à écouter ce calme, ça fait un bien terrible !

 

Le Welwitscha.

Le mercredi 18 décembre, on poursuit dans le désert sur 50 km pour découvrir une curiosité, le Welwitscha de plus de 1000 ans !

Ce n'est pas une plante mais bien un arbre et il est endémique.

On en trouve beaucoup dans le coin, plus ou moins gros, ils peuvent avoir un diamètre jusqu'à 4 mètres. Il y a le mâle et la femelle qui se différencie par des cônes plus gros pour la femelle. La partie noire est dure comme du bois, c'est arbre est vraiment bizarre !

L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
Vu du coin à 1000 mètres d'altitude.

Vu du coin à 1000 mètres d'altitude.

Décidément ce pays a beaucoup à offrir, on se régale. On ne descendra pas plus au sud du désert de Namib, on y reviendra à notre retour en Namibie.

On fait donc demi tour jusqu'à notre bivouac du bord de l'océan (une valeur sûre) pour remonter vers le centre du pays.

Baba et Piambo.

Le 21 décembre, on remonte la côte jusqu'au village de Baba où l'accès à ce village de pêcheurs ce fait par un petit canyon magnifique tout comme son église ouverte en forme de bateau.

Canyon pour accéder au village de Baba.
Canyon pour accéder au village de Baba.
Canyon pour accéder au village de Baba.
Canyon pour accéder au village de Baba.
Canyon pour accéder au village de Baba.
Canyon pour accéder au village de Baba.

Canyon pour accéder au village de Baba.

Ensuite direction Piambo avec son phare désaffecté (comme toujours) et à 200 mètres de là, des piscines naturelles se remplissant au grès des marées. Bon, on est un peu frileux pour le bain à 20 degrés. Deux nuits au léger son des vagues, on adore. Ballade en bord de plage où l'on découvre des embarcations de fortune faites d'isolants de frigo collés entre eux, de fer à béton et de bout de ficelles, et ça flotte !! Ils passent la journée là dessus, à pêcher assez loin de la côte, espérons qu'ils savent nager !

L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).

On poursuit le jour suivant par le phare de Santa Maria, assez difficile d’accès, pour finalement y voir que des ruines, le coin n'est pas super mais ça fera pour une nuit, on surplombe un autre village de  pêcheurs.

L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
L' Angola (première partie).
Sur la route.
Bivouac arrivé de nuit, au matin on s'aperçoit qu'on est dans une décharge, pas beau mais tranquille 😂

Bivouac arrivé de nuit, au matin on s'aperçoit qu'on est dans une décharge, pas beau mais tranquille 😂

Bord de plage souvent crade...
Bord de plage souvent crade...
Bord de plage souvent crade...

Bord de plage souvent crade...

Ici aussi il y a des passionnés de moto GP ! !

Ici aussi il y a des passionnés de moto GP ! !

A bientôt pour la suite de l'Angola où l'on s'est régalé tous les jours, en espérant que le nord du pays soit aussi fascinant !

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