Destination Afrique Australe
23 Décembre 2024
Le Zimbabwe est grand comme un peu plus de la moitié de la France et compte 17 millions d'habitants avec 16 langages différents.
Sa monnaie est le dollars américains, le Zig, introduit en avril 2024, n'est déjà plus utilisé.
Sa capitale est Harare.
Le salaire moyen est de 230 euros.
Le gazoil est à 1,40 euros.
On roule à gauche et Spolux est assuré. Assurance obligatoire à payer à la douane.
Le dimanche 24 novembre, passage de frontière, sortie Zambie sans soucis et côté Zimbabwe le visa est obligatoire pour 30 euros par personne mais aussi 50 euros qui inclus, l'assurance (même si on l'a déjà), la taxe carbone et le droit de rouler.
On fera quelques courses au supermarché où les prix sont affichés en Zig mais le paiement se fait en dollars que ce soit en cash ou en carte de crédit, bizarre.... Mais ce sera une gymnastique de conversion Zig-Dollars US. Aucun Zig ne circule dans le pays, introduit en avril 2024 et il est déjà obsolète !
Le lendemain la visite des chutes Victoria ne laisse pas indifférent, elles font partie des trois plus grosses chutes au monde avec Iguaçu et Niagara.
Elles sont visibles à 75 % côté Zimbabwe et 25 % côté Zambie où le manque d'eau nous fera économiser 60 euros.
Au Zimbabwe, par contre, ça coule fort, elles sont même invisibles par endroit tellement le brouillard remonte, appelé ici tonnerre de fumée.
En chiffres, c'est en moyenne cent mètres de haut pour 1700 mètres de long. Le débit peut varier de 300 M3 secondes à 6000 M3 secondes suivant la saison. Le fleuve Zambèze fait la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe.
Ce parc national est aussi un parc d'attraction avec le survol en hélicoptère, le saut à l'élastique, la descente en rappel, la tyrolienne, la baignade en haut des chutes, le canoë kayak (qui est un des très gros spot au monde) ou le rafting.
On y passera la journée pour attendre les arc en ciel en début d'après midi, les touristes sont nombreux, au pas de course en moyenne 1 h 30 la visite.
Beau spectacle, mais on a tout de même un faible pour les chutes d'iguacu.
Le parc national Hwange, fût une réserve en 1928, avant de passer parc national en 1961, il s'étend sur 15 000 km carrés.
Levé à cinq heures, nous parcourons les 7 km qui nous sépare de l'entrée du parc, sur place à 6 heures pour l'ouverture, deux personnes sont là, sauf celle habilitée à nous enregistrer, qui n'arrive qu'à 7 h 30 !
Nous passons la journée à rabaler sur un maximum de pistes faciles, les indications sont bien présentes, il y a des aires de pique-nique au top même la douche si besoin !
Des observatoires aussi avec toilettes, ça change carrément de la Zambie ! On est au niveau de Kruger en Afrique du Sud.
Un guide sympa nous indiquera un endroit où il y aurait des lionceaux, bon, on a scruté longuement sans résultat, pourtant, doué comme nous sommes, nous y sommes passés deux fois au même endroit sans trop comprendre, même avec des panneaux on se paume 🤣.
On aura vu quelques animaux classiques, et pas mal d'éléphants morts. Dix ans en arrière le braquonage était bien présent.
On a bien apprécié ce parc, sans prise de tête grâce au travail sérieux des gardes. L’entrée est à 50 euros la journée .
On bivouaquera non loin de la sortie à 20 mètres de la route mais trop proche d'une mine à charbon gigantesque. La route est noire et les odeurs avec. Cette mine est exploitée par les chinois et la corruption fait son œuvre contre la population.
Le lendemain matin, trois personnes viennent me dire qu'il ne fallait pas sortir de la route, ils me demandent les reçus du parc et comme je ne comprends rien, ils en ont marre et dégagent, comme si c'était grave de se garer hors piste au vu de la pollution environnante ! D'ailleurs, en partant, sur vingt kilomètres, on traverse cette énorme mine avec check point, à se demander si on ne s'était pas encore trompé, dans une poussière épaisse, les travailleurs ne doivent pas devenir vieux....en 1972 une catastrophe tua 426 mineurs.
Quatres cent kilomètres plus au sud nous sépare de ce parc, la route goudronnée est très moyenne, il y a des panneaux indicateurs ! La première ville est propre, pas de vendeurs de partout, le supermarché est cher, si tu fais gaffe à ce que tu prend, ça reste raisonnable. Nouveauté, il n’y a plus personne le long de la route, ni à pied, ni en velo ! On n’a jamais vu ça depuis le début du voyage, ça a commencé doucement avec le sud de la Zambie, allons nous être enfin pénard ? A voir….
Le soir, au bivouac du jour, on rencontre un couple de français qui en 10 mois ont descendu la côte ouest, on duscutaille ça fait du bien.
Le parc est créé en 1926 d'une surface de 424 km carrés.
On démarre à 6h15, et, comme le précédant parc, tout est bien indiqué sur les pistes avec la carte du parc à prendre en photo, c’est mieux que rien.
Ce parc est connu pour ses formations de roches granitiques par centaine en équilibre, c’est surprenant, comme si cela avait été positionné par l’homme pour le spectacle, mais vu les énormes blocs... tu ne doutes pas ! Connu aussi pour des peintures rupestres. On sillonne le parc de part en part jusqu'à sa fermeture à 18 h, on c’est régalé, il est magnifique et super bien aménagé et le pompon c’est la rencontre avec un rhinocéros blanc et son petit, trop de chance et inoubliable. Il peut peser jusqu'à 2,3 tonnes et mesurer 1,85 mètres au garrot !
Les rhinocéros noir sont aussi présents, la différence entre les deux n’à rien à voir avec leurs couleur, ils sont identiques, on reconnaît le blanc à sa bouche carrée et large, adaptée pour brouter, ceux sont des herbivores, ses deux cornes sont quasi de la même longueur (tous les rhinos ont les cornes coupées volontairement pour éviter le braconnage) et les oreilles plus pointue.
Le rhinocéros noir, quant à lui, mange des feuilles et des branches d’arbustes, sa bouche est plus pointue que carrée et ses cornes n’ont pas la même longueur et ses oreilles sont plus petites.
On quitte le Zimbabwe.
Après 5 jours seulement au Zimbabwe, on le quitte malheureusement trop vite mais si on veut avoir une petite chance de faire le nord du Botswana avant les pluie, il ne faut pas traîner….
On regrettera d’avoir fait certains parc en Zambie et être pris pour des cons et pas assez au Zimbabwe, ce pays le merite, mais c’est comme ça. Il nous a plu, pour sa tranquillité, son organisation et ses gens éduqués, ça n’à rien à voir avec tous les autres pays qu’on a visité jusqu'à maintenant, sauf bien sur l’Afrique du Sud.
On quitte le pays enthousiaste, pourvu que ça dure…..