Destination Afrique Australe

Jusqu'au bout de nos reves

Le Botswana (première partie).

Intro.

Le Botswana est légèrement plus grand que la France avec 581 000 km2 contre 551 000 km2, mais avec seulement 2 600 000 millions d'habitants.

Sa capitale est Gaborone.

Sa monnaie est le Pula, un pula vaut 14,40 euros.

Le gasoil est à 1,05 euros.

Le salaire moyen est de 350 euros.

On parle anglais et roulons toujours à gauche et Spolux est assuré (paiement obligatoire à la douane). 


 

 

Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Frontière.

Le 29 novembre nous voici au Botswana, huitième pays, côté Zimbabwe le passage de frontière est classique et assez rapide, côté Botswana, pas de visa mais payons une taxe pour l’utilisation de la route et une assurance pour 33 euros.

Il y a aussi un contrôle sanitaire où les fruits, légumes frais et viande cru sont interdits. Hors de question de jeter nos carottes, oignons et tomates, on restera sur le parking des douanes pour cuisiner, et manger par la même occasion, puisque cuit il n’y a plus de problèmes. Nous devons également passer toutes nos chaussures dans un liquide désinfectant ainsi que les pneus de Spolux. On sait que d’autres contrôles nous attendent dans le pays.

Les premiers kilomètres nous donnent l’impression d’avoir changé de continent, routes superbes, signalisations bien présentes, personnes au bord de très larges routes, à part des vaches et des ânes qui tondent, beaucoup de voitures et pas que des petites. La première ville, Francistown, est ordonnée, propre mais embouteillée, un centre commercial à t'y perdre, bref, quel changement !

Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Lekhubu island.

Le lendemain direction Lekhubu Island qui est une île au milieu des "Pans", ceux sont des marais salants accessibles uniquement en saison sèche, on a de la chance que la saison des pluies soit tardive, sinon ce lieu est impraticable, on s'est déjà fait un beau travers sur un endroit un peu humide et mieux vaut pas ralentir sinon embourbement garantie.

L'accès à l'île est payante pour 9 euros, on y trouve de nombreux baobabs et la vue au sommet est magnifique, le coin est sympa mais vallait t-il le détour de 210 kilomètres de piste pourrit 🤔 !

 

 

Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
National Park Nxai et Makgadikgadi.

Le 2 décembre nous avions décidé de visiter le parc Nxai pour ses baobabs millénaires et ses pans mais aussi sa faune.

A l'entrée de Nxai, on apprend que pour le prix on peut visiter les deux, étonnant, du coup on décide de commencer par Makgadikgadi à 10 kilomètres de là. Nous on recherche le lion depuis longtemps et la garde parc nous dit qu'il fait trop froid 🤔.

Au bout d'une demi heure de piste très sablonneuse, l'inimaginable, là devant nous un lion couché sur le bord de la piste ! 

Faisant tranquilou sa sieste, on y passera 1 h 30 à le dévorer des yeux, prendre un nombre incalculable de photos, le voir de près avec les jumelles, bref on est trop chanceux et surtout seul.

On entend des hyènes le faisant réagir, et se mettre à l'ombre d'un arbuste, on peut avancer et s'approcher à 5 mètres de lui, il nous calcule même pas, on est impressionné et fasciné par cet animal magnifique 😍.

 

Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).

Après cette forte émotion, on continue en direction de la rivière qui, malheureusement, est asséchée, du coup demi tour pour l'autre parc.

Tout aussi sablonneux, on met une heure en moyenne pour faire des portions de 17 km, il fait 41 degrés, ça patine, ça force, on y vas tranquille Spolux doit aussi avoir très chaud !

On découvre un point d'eau permanent, chose extrêmement rare, où de nombreux oiseaux sont là et 2 chacals à l'ombre des maigres arbustes. Il y a aussi beaucoup de carcasses et d'ossements.

On n'a pas le temps d'attendre le soir pour observer les animaux s'abreuver car l'heure tourne et il faut bien calculer pour sortir avant 19 heures, alors direction les baobabs millénaires au nombre de sept au bord d'un Pan, c'est juste magnifique.

L'entrée c'est 32,50 euros, plutôt correct.

Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).

Le lendemain direction Maun, cette ville est le carrefour de plusieurs parc, il y a beaucoup de tours opérateurs. D'ailleurs, nous aussi, pour la première fois, allons le lendemain faire un tour de pirogue organisé.

Mais avant ça, il faut faire des courses, les prix sont raisonnables sauf toujours le café moulu à 8 euros les 250 gr. Les sapins et guirlandes sont sortis, par 42 degrés (record battu aujourd'hui) ça fait bizarre !

Et chose étonnante, on trouve un régulateur pour notre panneau solaire dans un magasin d'électricité pour maison.

On cuisine aussi pour passer les contrôles sanitaires qui, jusqu'à maintenant, nous ont rien contrôlé, et on organise notre ballade du lendemain, le plein d'essence où les stations ne nous donnent pas d'eau, il y a des restrictions, on vas se débrouiller autrement.

 

Le delta de l'Okavango.

Le lendemain, nous voilà avec un guide local pour naviguer sur la rivière Morutsha, une des nombreuses du delta de l’Okavango. 

Nous l' embarquons en voiture jusqu'à la rivière infestée d’hippos, de crocodiles et de buffles. Le mokoro est la pirogue traditionnelle taillée à l'époque dans l’arbre à saucisses. De nos jours, ils sont en fibre de verre pour la préservation des arbres. 

On passe une demi heure à naviguer en passant au plus loin des hippos, dont un qui commençait à nous charger, le guide le fait fuir en criant et tapant dans l’eau, plutôt impressionnant !

Ensuite, on a fait un safari à pied de quatres heures en pleine cagne par 40 degrés, sympas aussi cette autre façon de voir les animaux , le guide était surtout méfiant avec les hippos et les buffles. Le jeune lion sans crinière qu’on a vu à plutôt eu peur de nous, il savourait un hippo en décomposition….mais impressionnant la grandeur du lion.

Safari cool jusqu'au moment où, à 200 mètres, il y a un troupeau de touristes, une maison de militaires, des hélicoptères, des avions et bien sûr des voitures. Ca casse un peu le truc, au début on pensait être seul au monde….Notre guide Kéké a fait l’effort de parler doucement et lentement, on a appris plein de trucs. Il était heureux d’avoir de l'eau fraîche au retour, sa maison faite de paille et de terre, n’a ni eau ni électricité, alors un frigo……et c’est pas avec nos trente euros pour la journée que ça changera quelque chose !

 

 

Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Réserve nationale Moremi.

Le soir même, on bivouaque non loin de la réserve Moremi. Ici c’est facile, on se met où l’on veut, il n'y a personne. 

Cette réserve crée en 1963 a une superficie de 5 000 km carrés.

On y fera notre dernier safari animalier avant longtemps, on commence à saturer de voir toujours la même chose et les mêmes paysages (10 parcs en un mois),  sommes nous fou ?

On se sera tout de même retrouvé au beau milieu d’un énorme troupeau de buffles comptant des centaines de bêtes, sans trop savoir quoi faire, surtout qu’il y avait beaucoup de petits, tu observes, ils t’observent, tout c’est bien passé mais on ne faisait pas les malins. 

On retrouvera des pistes mal indiquées et très sablonneuses, la faune se fait rare passé 9 heures au vu des températures élevées.

 

 

Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le pont de la rivière Khwai.

Le pont de la rivière Khwai.

Le lendemain, on se dirige vers la frontière de la Namibie, pour cela deux options, soit 170 km de piste très petite sur notre carte ou bien 700 kilomètres d’asphalte et avec un demi réservoir de gazoil plus vingt litres dans le jerrican.

On prend la piste qui fait la limite avec le Parc National Chobe, le plus grand parc du pays et qui sait, pourront nous peut être voir quelques animaux. 

Au bout de cinquante kilomètres, on commence à regretter notre choix, c’est sablonneux comme jamais. Sur des kilomètres dégonflage obligatoire. On s’enfonse, mettons la deuxième puis la première, à nouveau la deux. Il ne faut pas avoir peur des rayures, cette piste est tellement peu fréquentée que les arbustes sont sur le chemin, on plis les rétros avant d'en casser un. Bref, il fait 45 degrés, le sable est à 60 degrés et Spolux est en sur chauffe, arrêt obligatoire de deux heures paumés loin de tout (la photo du drone à 500 mètres de haut parle d'elle même !), c’est pas le moment de péter une durite surtout qu’on a fait seulement 52 kilomètres et qu’on consomme 20 litres au cent, c’est pour dire comment le sable est mou et ça on ne l'avait pas trop prévu !

On finira par en sortir et rejoindre des pistes plus grande mais tout aussi sablonneuse. On se fera réveiller à 23h30 par un garde, les bivouacs sont interdits, trop dangereux par rapport aux animaux, il nous ramène à l'entrée du parc.

Au matin, nous devons payer l'entrée du parc de la veille pour l'avoir traversé sur 8 kilomètres mais nous n'avions aucun autre choix, mais quelle arnaque, ça nous gonfle mais rien à faire, il est désolé pour nous 🤨.

Il nous reste 80 kilomètres avant d'arriver à une station service, en vidant nos 20 litres de gasoil si on veut y arriver, et retrouvons enfin le bitume, au bout de trois jours de piste, de stress, on est fatigués !

 

Côté nord

Côté nord

Côté sud

Côté sud

Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).
Le Botswana (première partie).

Demain direction la Namibie, on y fera qu'un court passage dans un premier temps.

Protection anti éléphants.
Protection anti éléphants.

Protection anti éléphants.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Meilleurs vœux pour cette année , que votre voyage se passe bien jusqu'au bout !<br /> LAfrique reste l'Afrique , les années passent et les descriptions sont les mêmes ...pauvre peuple !<br /> Bisous prenez soins de vous !!
Répondre