Destination Afrique Australe

Jusqu'au bout de nos reves

La Zambie.

Intro.

La Zambie est notre 6 ème pays visité,  il est un poil plus grand que la France et compte 20 millions d'habitants.

Sa monnaie est le Kwacha Zambien, un euros vaut 29 Kwacha.

Sa capitale est Lusaka.

Le gazoil est à 1 Euro le litre.

Le salaire moyen est de 120 euros.

On parle anglais et roulons toujours à gauche.

 

 

La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
Premiers kilomètres !

Le 31 octobre nous voici donc en Zambie, et toujours limité en gazoil.

Le douanier nous avait prévenu du mauvais état de la piste, on découvre une nouvelle difficulté en 4x4 : les dévers ! 

La piste a été ravagée par les pluies, au milieu c'est une tranchée, plus d’un mètre par endroit, pas le choix de passer d’un côté puis de l’autre avec des dévers plus que limite, Spolux se balance de droite à gauche en décollant de temps en temps la roue avant, ça fait drôle, en plus Anne adore les dévers 😱. Bref, sans expérience de ce genre de piste, tu cherches la limite mais vaut mieux pas la trouver, on s’imagine coucher sur le côté loin de tout.

Non seulement, il y a des dévers mais aussi de multiples déviations évidemment pas indiquées pour éviter les portions trop dégradées et que seul les locaux connaissent. Nous n'avons aucun réseau pour le gps, et sans les locaux nous ne sortions jamais de cette galère impossible de deviner où passer ! 

Après deux heures, nous récupérons enfin la route principale bitumée, neuve, putain ça fait du bien !

Avant d’arriver à Isoka, nous tombons en réserve, la ville est plutôt bordéliques (comme d'hab) on trouve la seule station service du bled, ils n'ont plus d’essence mais ont du gazoil. Ils ne prennent pas la carte, on est en face de la banque qui est fermée et le distributeur est en rechargement. Anne se fait deux copines en attendant : une prof d’anglais et une de géographie. On finira par avoir du cash, ferons le plein et comme il fait nuit dormons à la station, (nuit calme de 3 heures à 5 heures 30). Peut être fêtez t-ils halloween ou c’est comme ça tous les jours, on ne veut pas savoir…

 

La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
Transport d'animaux vivants

Transport d'animaux vivants

Direction le nord.

D'Isoka nous décidons de monter au nord du pays où s'y trouve des lacs, des cascades et des parcs.

Le réseau routier en Zambie est plutôt en bon état avec beaucoup de routes goudronnée mais bien sûr, tu fini toujours sur une piste.

Après 50 km de piste, on entend comme un gros caillou qui aurait taper sous la caisse, on s'arrête, regardons, rien de spécial, ça couine légèrement et on continue car à 5 km de là, le bivouac pour la nuit, perdu et tranquille...

Arrivé tôt on fait la cuisine et je décide de jeter un œil sous Spolux, au cas où, et bien je n'ai pas été déçu, l'amortisseur avant droit est cassé à sa base !

Mais comment c'est possible ? On a investi 3200 euros pour changer les suspensions et surtout pas être emmerdé de ce côté là, des suspensions renforcées et de compétitions qu'on m'a dit, on pouvait même faire le Dakar 🤣

Comme j'ai passé une heure à chercher la douille antivol pour démonter la roue, il fait déjà nuit et là les insectes en tout genres se pointent et passent même par les moustiquaires, c'est l'invasion, la raquette électrique est en surchauffe 🥵.

Au matin, démontage pour inspection, l'amorto est calé contre le cardan, il s'est fait limer, il est posé à côté du bout restant, à cheval sur le triangle inférieur d'où le couinement. Après une suade, je le positionne derrière le bout restant, il a plus ou moins une petite place. Il  faudra rouler mollo pour ne pas qu'il en sorte et pour ne  pas qu'il abime le triangle.

On avait vu qu'il y avait un Toyota à Kasama à 225 km de là, on n'a pas le choix que de faire demi-tour.

On démarre tranquillou par 50 km de piste en 5 heures puis 175 km d'asphalte à 80 km/h pour arriver de nuit à Kasama et ça a tenu, ouf....😅

 

 

 

La Zambie.
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La Zambie.
La Zambie.
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Garage Toyota.

Au matin, direction le garage à 3 bornes, le chef inspecte Spolux, ils n'auront que de l'origine, ça on s'en doutait, il faut changer les deux, du coup on aura le cul plus haut que l'avant, pas le choix, et dans deux heures c'est plier.

Tu parles, on est en Afrique... Ils pensaient récupérer nos ressorts et têtes d'amortisseur sur nos renforcés pour mettre sur de l'origine, mais cela n'a rien à voir ! Ils ont ni ressorts, ni têtes d'origine. On ne les trouve uniquement qu'à la capitale Lusaka à 850 km.

Ils cherchent des solutions comme souder l' amortisseur cassé, hors de question (en plus, comme la durite qui l'alimente en huile s'est percée, ça ne servirait à rien, même si le soudeur est bon).

Mais soudain, le chef d'atelier aurait trouvé, à la capitale, l'équivalent de notre renforcé, mais il faut récupérer le ressort et la tête du notre cassé 🤔 , je doute mais il me dit : "sur à 100 %". Il arrivera le lendemain à 16 heures". Évidemment, on profite de l'occasion pour demander à dormir dans le garage, ce qu'il accepte, cool il y a toilette et douche, on est bien chouchouter.

La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.

 

Le lendemain, l’amortisseur arrive à 17 heures, le montage sera pour demain. Du coup nouvelle nuit au garage et tant mieux car on est pénard ici. A 7h30, re démontage et 2 heures plus tard tout à l’air ok, même si je doutais que notre ressort s’adape. On fait un petit essai, il est un peu plus ferme et plus haut de quelques millimètres que l’autre côté, ça fera….

La note est de 410 euros, ils on été sympas pour les nuits, on leurs fait un gâteau pour tous, ils sont plus de quatorze quand même à bosser là, plus deux gardes la nuit qui passent leur temps à dormir par terre.

 

 

La Zambie.
La Zambie.

Le jeudi 7 novembre, départ de chez Toyota, on en profite pour faire remplir notre CPD dans un bureau en ville, ça prendra 3 heures, et par la même occasion payer une taxe routière de 25 euros et une autre taxe de 1,50 euros, on ne sait plus pourquoi, on en profite pour avoir la liste des frontières habilitées à nous remplir le CPD pour la sortie du pays, si ça peut éviter les détours....

Enfin on quitte Kasama pour repartir d’où nous avions cassé l’amorto et direction les falls à 275 km. On s’arrėte en route parce que Spolux rebondi pas mal, (j’avais demandé au chef d’atelier si on pouvait faire la pression des pneus), l’arpète m’a mis 4,2 kg, alors qu’il faut 2,5 kg... sans commentaires….

 

 

Des chauves-souris par milliers en pleine ville de Kasama.

Des chauves-souris par milliers en pleine ville de Kasama.

Les chutes de Lumangwe et Kabwelume.

Avant d’y arriver 100 bornes de piste boueuse, la saison des pluies commence tout juste, il pleut tous les jours en fin d’aprem, ce n'est pas encore la pleine saison. Dans un mois, normalement, il peut pleuvoir jusqu'à 5 jours d’affilés

Arrivé au National Monument Site, on négocie l’entrée (même si les tarifs sont affichés), 50 euros au lieu de 70 pour deux nuits et les deux chutes. Les locaux paient 50 fois moins cher que nous !

Le camping est sympa, spacieux tu peux même dormir au bord des chutes de Lumangwe, qui font 30 mètres de haut et 100 mètres de large sur la partie supérieure, mais vu le débit, ça gronde sévère, WC et douche à l’eau de la rivière comme toujours, quand le gars n'oublie pas de remettre de l’essence dans le groupe électrogène pour remplir les cuves…😭

Le premier soir, on trouvera un petit scorpion dans la cellule sans savoir comment il a pu rentré !

On fera 10 km à pied, à travers une forêt luxuriante pour aller voir les chutes de Kabwelume, tout aussi impressionnantes.

On aura fait 1000 km pour les falls avec nos déboires mais on ne regrette pas, toutes les deux sont remarquables !

Nous repassons une fois de plus à Kasama puis juste avant Mpika, nous trouvons un bivouac sympa sans être déranger (rare), nous avons fait aujourd'hui 512 km de bonne route plate et monotone sans intérêt, et toujours bondée de monde jour et nuit !

 

 

La Zambie.
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La Zambie.
Passage par l'hôpital.

Le 11 novembre, direction l’hôpital à Mpika, Anne a un petit soucis qui persiste, on pense évidemment au parasite du lac Malawi, tout coïncide.

L’hôpital est bondé, quand tu es blanc, tu fais la curiosité du jour, pendant 6 heures, tu es maté de la tête au pied avec des regards plus ou moins amicaux, c’est lourd…

On assume, après tout on n'est pas chez nous….Ah tu évites les toilettes, c’est d’un crade inimaginable !

On repart avec un traitement contre une infection bactérienne, même moi qui n’est rien j’y ai droit et tout est gratuit (consultation, analyse d'urine et médicaments).

 

 

La Zambie.

National Parc South Luangwa.

Parc national depuis 1972 à l'Est de la Zambie, d'une surface de 9000 km carrés.

L’accès au Parc se fait par 80 km de piste, arrivés à 13 heures, on demande à dormir devant l’entrée, la journée au parc c’est 65 euros autant quelle soit pleine.

Les deux gardes forestiers acceptent et feront des rondes la nuit, moyennant contribution bien sûr, ils disent que les hyènes peuvent nous bouffer les pneus. On discute un peu avec eux, ils passent un mois ici avec femmes et enfants paumés loin de tout, sans électricité ni eau portable bien sûr, ils vont à la rivière, ils passent la journée à s'emmerder car il n'y a que deux ou trois voitures par jour, ils gagnent 120 euros par mois.

 

La Zambie.

On démarre, tout content d'espérer de revoir des animaux, la veille on a entendu un lion grogner (non, pas rugir) ce que les gardes nous on confirmés et c'est déjà impressionnant. Mais nous n'avons aucun plan, et c'est un des gardes qui nous indique la route à emprunter sur un bout de papier.

Sauf que la route est bien abîmée, des gués, des bourbiers à traverser où tu es limite à y rester, des slaloms entre les arbres, il faut manoeuvrer plusieurs fois pour ne pas que la cellule touche, des branches partout sur la piste, tu descends pour les dégager, des arbres aussi mais là, plutôt que de les sortir du milieu, il faut les contournés par la forêt, les gardes forestiers passent tous les jours !😤

Des méga flaques où pareil tu prends de l'élan, tu te mets en travers et t'espère arriver au bout et j'en passe, bon c'est sympa quand même, mais un peu stressant.

Le pire, ceux sont les fameuses mouches tsé-tsé en sur population, il fait 37 °, tu roules à 20 km/h max, et tu es obligé de fermer les vitres et de mettre la clim sinon elles te pompent un verre de sang pendant les 6 heures de traversée 😉. Même pour une envie présente, tu te fais bouffer, dès que tu ouvres la porte, il en rentre 10 dans la voiture et tu passes un quart d'heure à les virer et quand tu en écrase une, elle est pleine de sang.

Pour ce qui est du parc, on a vu deux zèbres, trois impalas, un lézard, des oiseaux, des girafes. Bref, parc pauvre en faune à éviter donc surtout pour 70 euros et aucun entretien minimum de la piste, aucun panneaux d'indications. J'oubliais, on a payé plus cher parce qu'on n'était pas accompagné d'un guide, c'est ça l'Afrique le business avant tout....

Une zambienne nous disait " c'est de l'exploitation touristique, ils abusent et ne font rien pour le développement ". On l'avait bien remarqué à force.

Après cinq heures, on rejoint une bonne piste large, on est sur le bas du parc où sont concentrés les animaux un peu comme un grand zoo....

Du coup, déçus, très peu de photos juste de beaux arbres à saucisses (c'est leurs vrai nom) et quelques petites vidéos de la piste qui, et c’est fort dommage ne montre pas vraiment le dénivelé.

On sera consolés le soir à 18 km du parc, avec enfin le bivouac tant attendu comme on le rêvait en Afrique au bord du fleuve avec babouins, cigognes, impalas, crocodiles et hippopotames, le top. On y passe deux nuits. La dernière nuit, à minuit, on a eu la visite d'un éléphant à cinq mètres de nous, mangeant quelques feuilles, je peux te dire que tu ne fais pas le malin, tu fermes les fenêtres au cas où et tu l'observes, il est tranquille, paisible, curieux mais ne s'approchera pas plus et passe son chemin, on l'entend casser des branches plus loin.

La nuit, les prédateurs sont dehors, en éclairant la rivière avec la lampe, des dizaines yeux de crocodiles t'indiquent qu'ils sont bien là, impressionnant !

 

La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
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La Zambie.
La Zambie.
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La Zambie.
Top bivouac !
Top bivouac !

Top bivouac !

National Parc Lower Zambezi.

Le 17 novembre, direction le Lower Zambezi, on nous en a dit du bien.

Ce parc longe le fleuve Zambèze, quatrième plus long d'Afrique.

Déclaré Parc National en 1983, il fait 4100 km carrés.

On paie, on ne discute plus, et les 3 gardes étaient bien contents de voir notre carte routière, on avait l'impression qu'ils découvraient la forme de leur parc, un a pris des photos, autant dire que tu n’aura ni carte ni prospectus, tu te démerdes....

Il nous faut descendre les 73 km jusqu'au fleuve et re ferons la même erreur de vouloir traverser, de part en part, un parc (pour en profiter sur toute la journée) pour 72 euros ! Je rappelle que kruger en afrique du sud c'est 50 euros.

Et là, c’est pas que l’’on soit râleur ou autre, la piste n’est pas mauvaise, il y a même une section dans les montagnes, tu croirais une autoroute, cela a dû coûter quelques millions de kwacha, sur des dizaines de kilomètres jusqu'à retomber sur une piste pourrie et là après quatre heures tu reviens sur la piste du départ, on bout, on a fait une boucle, putain les rangers passent tous les jours et il n’y a aucun panneau qui t’indique le bon chemin, et là aussi ils peuvent pas descendre de leurs bagnoles pour dégager les arbres !

Ha oui les mouches tsé tsé sont aussi omniprésentes 😤..

Arrivés en bas, on peut voir sur des kilomètres les arbres massacrés par les éléphants, c'est impressionnant. Pour midi, on se trouve un coin au top sur le bord du Zambèze avec une colonie d' hippopotames impressionnante ainsi que des crocodiles. On mange rapidos pour se renfermer dans la voiture, pas à cause des mouches, il y en a plus, mais il fait 40 ° !

L'aprem, on se ballade sur de nombreuses pistes pour voir plusieurs animaux, on se paume aussi et c'est pas facile de retrouver son chemin. On espérait suivre le Zambèze quelques fois sur les 43 kilomètres du parc mais c'est impossible, les seuls accès sont des lodges privés ou aéroport, ça doit être sympa d'atterrir ici, si tu as beaucoup d'argent bien sûr, tient ça nous rappelle le Mozambique et ses plages 😁, business, business....

Ce parc est bien dans son ensemble, les paysages sont vraiment variés et la faune assez présente même avec 40 °....

A la sortie du parc, on bivouac au bord du Zambèze, la nuit à 35 °, pas évident. Anne aura vu une hyène traînée la nuit et sur la piste, pour arriver là, les éléphants sont partout, on est moyennement rassuré mais tout c'est bien passé.

 

 

 

La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
Les baobabs sont ravagés par les éléphants !

Les baobabs sont ravagés par les éléphants !

Lever de soleil au bivouac

Lever de soleil au bivouac

Coucher de soleil au bivouac

Coucher de soleil au bivouac

C'est chaud....

C'est chaud....

La capitale Lusaka.

Nous passons par la capitale rapidement pour changer des euros contre des dollars, ça peu dépanner ici ils ne voient que par ça.

C'est l'occasion de prendre une amende !

La ville est énormément embouteillée l'aprem. Une avenue à six voies mais on n’est pas sur la bonne, je mets le clignotant pour m'incruster gentiment, on me laisse passer et le feu passé on se fait arrêter, cette manœuvre est interdite ! 

Comme je ne comprends rien, c'est toujours Anne qui s'y colle, elle négocie l'amende : 17 euros au lieu de 33, pas mal, mais aucune indulgence.... Cette fois on n’y échappe pas.

Lusaka est la plus grande ville du pays avec 1 700 000 habitants, ça grouille, c'est moderne, quelques courses et il fait nuit donc visite écourtée.

Le lendemain, on avait prévu de visiter le parc national Bleu Lagoon, qui se situe à l'Ouest de Lusaka, on se renseigne sur internet (puisqu'on a du réseau) et  apparemment il y a bien longtemps que le Lagon bleu n'est plus que marécage desséché, on l'a échappé belle avec ses 130 kilomètres de piste pour y accéder. De mieux en mieux ! 

Lusaka.

Lusaka.

National Parc Kafue.

 

Le parc national Kafue est le plus grand du pays et le deuxième plus grand d'Afrique établi depuis 1950, d'une surface de 22 400 km carrés.

On travessera le parc du Nord au Sud, sur une piste correcte, en longeant le fleuve Kafue, arrêté par un barrage au Sud du parc. On longe le lac sur un tiers du parc sans aucun accès sauf privé pour les lodges et autre luxueuses habitations. Deux aéroports dans le parc !

On passe la journée a rabaler, faire des loops, des voies sans issue, pour un maximum de découverte, les paysages sont variés et magnifiques, la faune ressemble aux autres parc, la traversée fait 195 km.

L'entrée est à 55 euros pour deux et l'auto, et toujours pas de plan du parc.

Le dernier tiers de la route n'est que taule ondulée qui te fout les nerfs à vis....

Le niveau du lac est très bas pour la saison, le barrage est tout proche de Itezhi-Tezhi où l'on a pu bivouaquer une nuit, avec des centaines de lumières de pêcheurs sur tout le lac jusqu'au levé du jour.

 

 

La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
Bivouac au bord du lac.

Bivouac au bord du lac.

Les Chutes Victoria.

A 370 kilomètres du parc Kafue, se trouvent les célèbres Chutes Victoria.

Nous stationnons sur le parking d'un lodge à Livingston pour trois euros la nuit, avec WC, douche chaude et piscine. Bon avec 37 degrés, l'eau chaude tu t’en passe et même l’eau il n'y en a plus, alors un seau d'eau nous est amené pour la douche. Le coin est sympas, bar, resto, et coin pour bosser un peu au bord de la piscine.

Les chutes sont visibles pour 25 % en Zambie et 75 % au Zimbabwe. Ouai, sauf que l'Afrique Australe est en forte sécheresse et la saison des pluies se fait attendre, du coup il n’y a pas d'eau côté Zambie, on ira donc au Zimbabwe, notre prochaine destination. Le fleuve Zambèze fait la frontière naturelle, nous sommes à 8 kilomètres.

 

 

La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
La Zambie.
Même les tortues cherchent la fraîcheur dans les douches.

Même les tortues cherchent la fraîcheur dans les douches.

Notre trajet approximatif, il manque les parcs.

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Sur la route.
Souvent à la recherche d'une antenne pour accéder au réseau.

Souvent à la recherche d'une antenne pour accéder au réseau.

On évite un PV en pleurnichant, sous le 30 km/h est écrit "un véhicule à la fois sur le pont" nous, on a suivi un camion et les militaires étaient fier de leur prise. Franchement invisible l'info, un beau piège à touristes.

On évite un PV en pleurnichant, sous le 30 km/h est écrit "un véhicule à la fois sur le pont" nous, on a suivi un camion et les militaires étaient fier de leur prise. Franchement invisible l'info, un beau piège à touristes.

Les articles parfaitement rangé !

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Les péages nombreux en Zambie

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Immense plantation de bananiers

Immense plantation de bananiers

Bilan.

Nous avons traversé plus ou moins le pays de part en part pour en découvrir un maximum.

Les routes goudronnées sont nombreuses et en bon état, pour ce qui est des paysages ceux sont des étendues à perte de vu, plates et monotones.

La chaleur est bien présente, les gens sont très sympas et il n'est pas évident de communiquer avec notre anglais médiocre, mais dans les régions reculées, les habitants ne parlent pas non plus l'anglais. Toujours la misère,  surtout dans les endroits reculés, s'ajoute à ça, la saison des pluies qui ne vient toujours pas avec actuellement un mois de retard pour les cultures, s'il ne pleut pas tu ne manges pas !

On a insisté pour faire des parcs nationaux et pouvoir se faire une bonne idée de ce pays, résultat : ils sont chers, mal entretenus et mal indiqués. On a bien compris que nous ne consommons pas suffisamment pour profiter des meilleurs accès.

On aura bien utiliser le 4x4 (indispensable dans les parcs), mais au final tu retrouves toujours les mêmes animaux et toujours les mêmes paysages.

On se pose toujours la même question : notre façon de voyager est elle vraiment adapté à l'Afrique ?

Faire un voyage organisé de trois semaines serait il plus intéressant ? c'est ce que l’on comprend en discutant avec des touristes, tout est organisé, t'en prends plein les yeux pendant 3 semaines, sans aucunes contraintes, mais ça coûte un bras, tel est la question.....

 

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S
Franchement géniales vos vidéos : vous nous dites et montrez une super synthèse de votre parcours et ressentis. Pour l'instant si je ne me trompe, c'est le Malawi que vous avez préféré ? Vous devez déjà être au Zimbabwe en ce moment alors je vous y souhaite le meilleur.
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