Destination Afrique Australe

Jusqu'au bout de nos reves

LESOTHO

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Intro.

Nous entrons au lesotho le samedi 14 septembre.

C'est un pays grand comme la Belgique au cœur de l’Afrique du Sud, très montagneux, il est le seul au monde dont l’ensemble de son territoire culmine au dessus de 1400 mètres et au dessus de 1800 mètres pour 80 % du pays. Son point culminant est de 3482 mètres.

Les Sothos sont 2,1 millions. 

Il fait parti des pays du tiers monde. 

Le chef d’etat est le roi Letsie III.

La monnaie est le Loti.

La salaire moyen par mois 90 euros.

On roule toujours à gauche !

Et comme en Afrique du Sud, Spolux n'est pas assuré, c'est pas obligatoire, normalement.

 

 

 



 

Douanes.

Le passage de frontière c’est plutôt bien passé, très tranquille et sans casses couill….

Côté Afrique du Sud : Tampon de sortie, contrôle du numéro moteur, carte grise, même le contrôle technique (sans savoir à quoi cela servait) et le plus important remplir le carnet de passage en douane après avoir trouvé le bon et unique douanier qui connaissait la chose.

Côté Lesotho : paiement de 10 euros de taxes pour nous deux et 4,5 euros pour Spolux, côté bouffe, bière, viande, fruits, légumes, etc… tout passe , pas de fouille,  pour le CPD on ne leur en parle même pas vu qu’on a déjà payé une taxe pour Spolux. 

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Semonkong.

 

Après 170 km au lesotho, nous arrivons de nuit ! (Règle numéro 1 du voyageur,  ne jamais rouler de nuit, mais c’est comme ça quasi tous les jours en ce moment, on est en rodage), dans un camping où nous resterons pour 2 nuits.

On est crevé, depuis ce matin 330 km et 11 heures de roulages, ça monte et ça descend grave, comme en Équateur, les freins chauffes, on s’arrête en milieu de descente quand ça dure trop pour laisser refroidir, puis vu les carcasses de voitures dans les bartas, vaut mieux être prudent !

Bivouac sauvage compliqué, des habitations et des gens partout, tout le temps, même la nuit, comme en Bolivie.

Le lendemain, on part à pied du camping pour les chutes de Maletsunyane à 3,5 km traversant les champs et les habitations,  c’est cool même si les gosses quémandent.

Pour la visite c’est 12 euros à deux.

Pour ce qui est des chutes, elles sont grandioses, 250 mètres de haut et un long canyon de 300 de haut.

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On profite du camping pour se poser et utiliser la wifi qui rame fortement et envoyer la première vidéo, des heures ça a duré 😢... Mais aussi faire du montage vidéo pour Anne et moi mettre à jour le blog. Le personnel est super on s'y restaure un soir, c'est comme à la maison, sauf que l'on se fait servir, ça fait du bien !

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Le lendemain, on quittera tard le camping et on se retrouvera en plein cœur de la capitale Maseru (comme à notre habitude la nuit), et là, comment dire, je cherche mes mots : bordel, anarchie, pagaille, enfer c’est ça, l’enfer….Le pire du pire pour nous automobiliste français à peu près discipliné, ici c’est ZERO règles.

Et pour finir, loin de la zone on avait trouvé un coin sympas pour dormir mais pas le temps de se garer, la police était déjà là pour nous escorter dans un lieu plus sûr à 8 km, une station service, c’est notre première et ça sera sûrement pas notre dernière.

Le matin 6 heure, réveil dehors ça s’agite, ça grouille, les écoliers dans leurs uniformes bleu ou vert sont surpris de nous voir là, on se marre ensemble, échangeons 4 mots puis ils partent en dansant et chantant, heureux d’aller à l’ecole quoi, super mignons tous ces gamins.

 

Bivouac, pas toujours glamour mais ça dépanne

Bivouac, pas toujours glamour mais ça dépanne

Barrage de Katse Dam.
Arrivé trop tard pour la visite nous irons demain, et par chance le site est ouvert, nous sommes en saison morte pour le tourisme c’est la fin de l’hiver, tout est sec, octobre novembre il pleut beaucoup tout est vert, on peut pas être toujours au bon moment au bon endroit. 

 

Le lendemain, quelle visite ! On rencontre un couple de suisse, on les transporte, ils nous traduisent. On voyait très bien qu’on emmerdait notre guide, ils ont dû le mettre là, contre son grès, expéditif, on est descendu à l'intérieur du barrage, on voit deux tunnels en béton, des petits tuyaux qui sortent du mur, on pose des questions, pas nous, les suisses, il réponds dans son masque, ils ne comprennent rien, bref, la visite est terminée ! (1,5 euros par personne).

Bref, faudrait qu’ils mettent un peu les moyens dans ces lieux s’ils veulent faire venir les touristes, voir des turbines dans un barrage c'est quand même pas un truc secret d’état. Après cela reste une visite à 3 balles.

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On ramène les Suisses au village où ils louent une chambre dans une famille, ils ont cassé leur voiture de location sur la piste que nous empruntons en suivant alors qu’il est bien précisé 4x4 uniquement sur les guides. Au bout d'une heure nous arrivons sur le lieu de la casse, un détour par la rivière car le pont a été emporté, forcément vu le passage, avec une voiture classique.... mais comment ont ils pu réussir à arriver jusque là quand on a vu la suite ?

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On mettra un jour et demi pour rejoindre le dernier col au Lesotho soit 187 km pour 10 heures de roulage par une piste de dingue, chargé comme on est, heureusement qu’on a une boîte courte car les montées aux cols sont impressionnantes et surtout défoncées, c’est ça aussi qu’on est venu chercher !

Nous dormons sur place à 7 km de la frontière car une rando pour rejoindre le plus haut sommet du Lesotho le Thabana Ntlenyana à 3482 mètres d'altitude est possible, c'est prévu pour demain.

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Le lendemain matin, - 6,5 degrés dehors, on est à 3270 mètres, le chauffage a fonctionné toute la nuit pour nous mais aussi pour éviter le gel dans les tuyaux d'eau.

Il y un vent fort, du grésil, de la neige tout est givré c'est beau mais pour la rando c'est mort, dommage....

La descente vers la frontière s'annonce périlleuse, surtout le nomentlens entre le Lesotho et l'Afrique du Sud, le "Sani Pass", 8 km d'une série d'épingles serrées sur chemin défoncé, plus la neige, merci la boîte courte une fois de plus. 

Passage de frontière Lesotho, 2 minutes, ils étaient plus préoccupés à allumer leur poêle dans leur pauvre bicoque car il fait toujours - 6 degrés.

Afrique du Sud, 5 minutes, eux avaient des bâtiments modernes, bien chauffés qui sentaient bon le café, deux mondes totalement opposés....

Le Sani pass est une attraction touristique, nous croisons plusieurs véhicules 4x4 rempli de touristes qui ne verront que dalle tellement c'est bouché, mais bon ils défonceront un peu plus la route.

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Conclusion.

Le Lesotho vit à une autre époque, un autre temps, sans électricité pour certains, l'eau va se chercher à la rivière, sans chauffage, y a pas un arbre, le labour se fait à la charrue et les bœufs mais en communauté. Les bergés sont partout, impossible de manger même de pisser tranquille, le quémendage est incessant, lourd à force.

Tous les enfants vont à l'école habillés d'uniforme, elles sont en très bon état et pas de ramassage scolaire ni papa ou maman qui viennent les chercher, on marche ici sur des kilomètres....

Nous y avons passé une semaine, on retiendra des paysages magnifiques et une population souriante mais pas énormément d’intérêts touristiques.

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C
Merci pour cet article grâce auquel j’ai découvert un peu de ce pays qui m’était totalement inconnu.<br /> Bonne continuation!
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J
Merci Catherine