L' AFRIQUE DU SUD (partie 1)

L'Afrique du Sud est grand comme 2 fois la France et compte 62 millions d'habitants.

Sa monnaie est le Rand, 1 euros pour 20 Rand.

Le prix du gasoil est d'environ 1,05 euros selon les stations.

On parle anglais principalement bien qu'il y ai une dizaine de langues utilisées.

On roule a gauche ! 

Au départ de chez Duncan, la priorité est de faire le plein de gasoil, d'eau et faire les courses, mais attention on roule à gauche ! trop bizarre....

Nous ne sommes pas vraiment dépaysés, de belles routes bitumées, des supermarchés, de beaux quartiers avec de belles maisons, des grosses bagnoles, les gens roulent correctement et sont courtois, etc...

Mais le plus visible ceux sont les bidonvilles en banlieue et une misère certaine et évidente. Tout proche les quartiers riches, blindés aux barbelés et à la clôture électrique. Bon après on l'a déjà vu dans d'autres pays comme le Brésil ou le Costa Rica.

On se dirige vers notre première visite qui est "Table Montain" à la sortie de la ville, une montagne étonnamment plate (de loin) que l'on aperçoit à des kilomètres à la ronde.

On évite le téléphérique, on a besoin de bouger, l'ascension est possible à pied dans une faille de la montagne, c’est un mur ! (voir la première photo), il est déjà 16h30. On mettra 1h20 pour gravir les 700 mètres de dénivelé, ça fait mal mais la vue est trop belle sur la ville, la mer, le port.... On ne traine pas, parce qu'à 1000 mètres ça caille et le retour se finira avec la lampe frontale. Il fait nuit à 18h30. A oui, en haut c'est pas plat du tout 🤣.

On dormira sur place au pied de la montagne.

Incontournable visite du cap de bonne Espérance à 75 km du Cap, toute la péninsule est magnifique. C'est un parc national payant et pour nous le prix est multiplié par 4 par rapport aux sud africains (c'est comme au Chili, les étrangers ont du fric et c'est pas chic).

Pour la deuxième fois, on est mal organisé, on se pointe dans le parc à 15h30, vu tout ce qu’il y a à voir et que l’on veux tout voir, c’est au pas de course qu’on visite les nombreux points de vu.

Le Cap des Aiguilles est situé à 150 km à l’est du Cap de Bonne Espérance, c’est le point le plus au sud du continent africain et c’est également ici le point de repère qui marque la rencontre entre l’océan Atlantique à l’océan Indien.

Bon, nous n'avons pas vu la différence 🤔, normal il paraît que c'est une question de courant marin.

On continu notre route vers Port Élisabeth et faisons un crochet par Nature's vallée tout proche du parc national Tsitsicamba.

Le village est perdu au milieu des arbres et toujours une superbe plage qui va avec !

On fera une rando en forêt avec un beau point de vue sur Nature's vallée.

Nous poursuivons par la visite de Collywobles, immense canyon tortueux.

Notre GPS nous mènera sur le mauvais chemin, cela paressait bien étroit et sacrément défoncé, cul de sac, un gamin m’indique un chemin inexistant, ça passera jamais !

Je remonte au pickup où Anne discute avec un berger qui nous déconseille de dormir à Collywobles et nous supplie de prendre des photos et de repartir avant la nuit (il y aurait des coupeurs de tête). Bon, on va suivre ses conseils quand même, dommage le coin était top.

On ira dormir à 30 km de là au bord de la route.

Au réveil, la police vient nous voir puis 10 minutes après c’est le capitaine qui nous dit que le coin est dangereux pour dormir, bla bla bla , c’est déjà fait.

Ce matin, le temps est au beau, on décide alors de retourner voir le canyon, 1h30 aller-retour sur du chemin pas top, mais le déplacement valait le coup. On discute avec un berger une paire d’heures, très sympas, mais nous prévient lui aussi qu’il y a des bushmans qui vivent dans des grottes et qui coupent les têtes, ça rassure, vrai ou faux ?

Ici, c’est la fin de l’hiver tout est sec, dommage le berger nous explique que tout est vert au printemps, la saison des pluies débute à partir de novembre décembre. 

On reprend la route en direction du Lesotho, traversons des patelins bordéliques et petit à petit nous montons en altitude, les patelins sont plus organisés et les paysages changent carrément, et quelle vue !

Au réveil de notre dernière nuit en Afrique du Sud, nous sommes réveillés par le froid - 2° dehors et 3° dans la cellule.