DEPARTS / ARRIVES A CAP TOWN

Spolux sera le premier à partir par voie maritime dans un porte container.

Mais avant ça, il faut tout charger. Nous autres en avion prendrons uniquement le matériel photo, vidéo et informatique.

Cela fait des semaines que nous stockons les affaires petit à petit dans une pièce, avons des listes de choses à faire, a ne pas oublier, etc.... Mais quel bordel, on prends des choses utiles mais sûrement des choses inutiles, résultat du pesage de Spolux à la bascule, déjà 100 kg de surcharge, heureusement qu'on a renforcé la mule.

Nous rassemblons tout sous notre appentis avant de tous caser, c'est sûr, mais le lendemain je ne me souviens déjà plus où j'ai rangé les choses, j'ai tellement entassé dans tous les coins et recoins que j'aurais dû faire une liste.

Bref, départ avec les deux voitures pour Rotterdam, on a RDV le 19 juin dans un dépôt non loin du port pour charger Spolux dans le container partagé avec un autre Toyota Hilux. Container de 40 pieds soit 12 mètres de long.

On prendra deux jours pour arriver aux Pays Bas, nous trouvons facilement le dépôt et le personnel est très sympas et avons la journée, si on veut, pour préparer Spolux à rentrer dans le container, car il fait 2,75 m de haut, hors un container High Cube fait 2,58 m au passage des portes. Seule solution des jantes tôles plus petites, encerclées de tôle de 2 mm et rivetées d'une bande de roulement de vieux pneus (il ne faut pas abîmer le sol du dépôt). Résultat ça passe avec 2 cm de marge, on a eu très chaud même si on avait testé la bidouille à la maison.

Il sera sanglé et la batterie débranchée. Nous le laissons ouvert, ainsi que la cellule, les clés sur le contact, la carte grise et le carnet de passage en douane. Nous repartons sans aucun justificatif de prise en charge et ne payons rien, ayons confiance !

Nous profitons de 2 ou 3 jours pour visiter un peu les Pays Bas, mais qu'est ce que c'est plat !

Et faisons également un crocher par Bruges en Belgique.

Le container doit ensuite être livré au port et chargé sur le Santa Clara pour un départ le 26 juin. Tous les porte-containers peuvent être suivi sur internet en temps réel.

Après cinq jours à le suivre, on apprend que le container n'a pas pris le Santa Clara par manque de personnel au port et prendra le Kalahari Express qui partira le 6 juillet pour une arrivée au Cap le 15 Aout. Ok, ça commence bien mais pas grave, on a de la marge nous devons arrivé en avion au Cap le 2 septembre. Nous suivons jour après jour l'avancé du cargo, il fait escale en Angleterre, Allemagne, Espagne puis passe devant Cap Town pour continuer vers l'est et accosté à Durban à 1600 km de Cap Town, pourquoi pas ? Sauf qu'on apprend plus tard que le container change de bateau pour le Méhuin et arrivera à destination le 25 août ! Si ça continu, on vas arriver avant lui.

Le 22 août, on nous demande de régler la facture du transport pour Spolux, 2700 euros (comme annoncé il y a plus de 6 mois). C'est Mr Duncan, de Cap Town qui c'est occupé de tout, nous trouver un bateau, un container, une personne pour partager le container et nous le sortir du port. Il est le seul en Afrique du Sud a proposer de tels services et c’est bien pratique de s’occuper de rien.

L'an dernier, il a envoyé 60 containers en Europe. Aujourd'hui, dans sa ferme, dix véhicules sont prêts à être expédiés.

Nous irons en taxi directement chez lui à 30 km du port récupérer Spolux.

Le 25 août le cargo arrive bien au Cap et bizarrement il n’a pas accosté.

Sûrement un problème de place dans le port ou d’embouteillages, le port de Cap Town est assez petit.

Il accostera le 1er septembre soit 7 jours après son arrivé et un jour avant la notre !

Dimanche 1er septembre, c’est notre tour, départ de Toulouse à 11h35 puis 3h30 plus tard escale à Istanbul pour 10h30 d’attente puis Cap Town pour 10 heures vol, c’est long !

Mais voilà, on y est là avant lui.... Nous prenons une nuit d’hôtel plein centre de Cap Town et en profitons le lundi aprem pour visiter le centre ville et ses alentours.

Mardi matin, Tanya vient nous chercher direction Duncan, homme bien sympathique mais on galère (surtout Anne) à parler anglais, moi je m’abstiens, je comprendrai jamais... 

Et ça continu... Dès notre arrivée, Duncan nous prévient que la machine qui décharge les containers est en panne et ça peut prendre du temps à repérer !

A 18 heures, la messe est dite, nouvelle nuit d’hôtel à 25 km de chez lui, il nous amène et vient nous rechercher le lendemain matin où nous arrivons en même temps que le container chez Duncan à 7h30.

On assistera au déchargement de Spolux sur un quai très fatiguée où ils doivent remettre les roues avant de descendre la rampe car le terrain est défoncé ! Expérience originale, avec des gars très minutieux.

Après tant d’attente, il est temps de remettre Spolux en mode "Afrique", les lames renforcées et rehaussées, les amortisseurs, puis faire le plein d’eau, prendre une douche et ranger lames, roues, etc... dans un recoin (ici nombreux). Le camping c’est 5 euros par personne et par nuit.