Destination Afrique Australe
30 Décembre 2013
Le Mexique, c’est d’abord un grand pays, 3,5 fois plus grand que la France, avec 115 millions d’habitants. Le pays se divise en 31 états. La monnaie nationale est le peso mexicain. Pour un euros nous avons 17,50 pesos. Le gasoil est à 0,71 euros le litre. L’assurance du véhicule n’étant as obligatoire, nous prenons le risque de ne pas la prendre, sachant, qu’en cas d’accident, les non assurés vont directement en prison le temps de régler le litige.
Autre particularité du pays, les Topes (dos d’ânes) extrêmement nombreux, on en compte, en moyenne, 8 dans chaque village et pas des plus doux.
Ici, plus qu’ailleurs, nous sommes considérés comme des gringos (Américains) dont certain nous le cris bien fort, ce que nous apprécions moyennement.
La police est, paraît il, bien corrompu surtout dans les villes, à voir…
Après trois contrôles policiers tranquilles, nous passons notre première nuit au bord d’une aire de jeux à l’entrée d’un village.
Le lendemain, direction Tulum et son site maya ou plus exactement sa forteresse qui a la particularité d’être au bord de la mer, la visite se fera très rapidement et sans grand intérêt, et sommes assez surpris de voir autant de monde. Nous arrivons à trouver un minuscule bout de plage public pour passer trois nuits au bord de cette si belle mer des caraïbes.
D’ici jusqu’à Cancun, c’est 200 km de côtes caraïbes, appelés Riviera Maya. Nous y découvrirons des centaines d’hôtels, des dizaines de parcs d’attraction où l’on peut voir des tortues, des dauphins, des crocodiles tout ceci dans des piscines. Les plages évidemment inaccessibles et d’énormes troupeaux de touristes. En bref, tout ce que l’on déteste. Il faut savoir que depuis les années 1960 et encore aujourd’hui, la corruption est de mise, hommes politiques et promoteurs s’octroient des terrains à 4 euros le m2 quand le marché est à 450 euros le m2. Résultat, la côte n’est que propriétés privées.
Nous parvenons, tout de même, à trouver un petit village tranquille Puerto Morelos (stationnement entre deux hôtels) à seulement 30 km de Cancun, où nous ferons notre dernière baignade avant de quitter, définitivement les Caraïbes. Dommage….
Cancun, passage rapide, non seulement une météo médiocre, mais aussi ville inintéressante et ses plages cachées par les hôtels. En résumé, comme d’irait notre ami Carlos, c’est de la M…
Arrivé à Chichen Izta, deuxième site maya que nous voulions visiter, nous sommes découragés d’y aller car son immense entrée bétonnée et ses nombreux vendeurs à l’extérieur et surtout à l’intérieur (suivant notre guide) d’un site, tout de même, classé par l’UNESCO nous fera préférer Uxmal que nous visiterons plus tard.
Le 16 décembre, nous visitons notre première ville coloniale du Mexique, Izamal. Une de ses particularités, est d’avoir les maisons du centre peintes en jaunes et blanc. L’autre, est un imposant couvent « San Antonio de Padua », construit par les franciscains entre 1553 et 1562, et son gigantesque atrium de 7800 m2 bordé de 75 arcades.
Dernière spécificité, et pas des moindre, l’arnaque à la Station Service, bien répandu dans le pays. Il y a trois cas de figure :
L’étape suivante est Tixkokob, petit village où se fabrique les hamacs et où nous achetons un de taille matrimoniale, pour 23 euros, ils en fabriquent aussi pour cinq personnes. Une semaine et demi est nécessaire à sa confection unissant des centaine de fil de nylon multicolores.
Nous terminons la journée à Mérida, ville de 1 000 000 d’habitants où nous ferons que passer la nuit, sur le parking d’un mémorial militaire et où Hugo, qui est assez doué pour trouver souvent des pièces de monnaies, nous ramènera, cette fois ci, un téléphone type Smartphone qui nous servira de GPS via le téléchargement gratuit d’un logiciel sur internet et cela fonctionne très bien.
Nous arrivons à Uxmal, site archéologique classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, datant de 200 Après JC. Jusqu’en 1200 Après JC, il était un important centre urbain et la capitale politique, militaire et religieuse de la région PUUC.
Tous ces sites mayas sont restaurés car, abandonnés depuis plusieurs siècles, la végétation avait repris ses droits.
Campeche, fondée en 1540, 170 000 habitants, situé au bord du Golfe du Mexique, on ne vient pas ici pour la baignade car les eaux sontle pétroleux sont pl bord du Golfe du Mexique,a région très polluées par de nombreuses raffineries pétrolière (PEMEX) de l’Etat de Campeche. Cette ville est la seule du Mexique à posséder des remparts, en partis détruits par un gouverneur il y a environ 50 ans sous prétexte de chercher un trésor, toutes les maisons du centre historique sont peintes sur les tons pastel et lui donne un certain charme. Nous flânons dans ces ruelles calmes et piétonnes.
Le 20 décembre, à 270 km de là, nous nous rendons sur notre dernier site maya de Calakmul, Situé en plein cœur de la forêt, il faut parcourir 60 km d’une toute petite route sinueuse. Calakmul, fut une très importante ville maya et dominait Tikal, distante de 100 km. Nous passerons 3 h à faire le tour du site au milieu de la forêt. Ce qui nous plait le plus est de gravir les plus hautes pyramides pour apercevoir le paysage environnant toujours aussi spectaculaire.
Pour les sites mayas, bien qu’ils soient tous différent, nous n’en visiterons plus car nous en avons assez vu et cela nous semble répétitif.
Palenque, où nous faisons étape, pour la première fois, dans une station PEMEX (évidemment). La chaleur est insupportable et, comme souvent, dans les stations services, nous avons l’eau à disposition, mais ici le débit y est très réduit. Nous trouvons, tout de même, un robinet dans un recoin mais entre deux remplissages de la cuve, plutôt que de nous parler, le personnel a carrément démonté le robinet. Nous constatons, une fois de plus, que les gens évitent les conflits.
Nous quittons la partie extrême Sud Est du pays qui regroupent trois états, où il y fait chaud et qui est plate à perte de vue pour attaquer les montagnes du Chiapas jusqu’à San Cristobal de Las Casas situé à 2120 mètres d’altitude où il y fait même frais. Pour y arriver, nous ferons 220 KM à monter et descendre sur des routes, plus ou moins, en bons états et gavés de dos d’ânes. Nous retrouvons une ressemble avec le Pérou ou la Bolivie au niveau des habitations vétustes, des habitants vêtus de leur habits traditionnels, ainsi que la misère. Nous sommes surpris et choqué, par rapport à ce que nous avions vu jusqu’à maintenant, de voir des enfants qui tendent des cordes, en travers de la route, pour vous forcer à vous arrêter, vont même jusqu’à se pendre au rétroviseur pour vous vendre leurs produits sous l’œil discret de leur parent. Le Chiapas est l’état le plus pauvre du Mexique, 80 % des communautés indigènes n’ont ni eau potable, ni électricité, ni hôpitaux. 80 % des enfants souffrent de malnutrition. Et pourtant, le Chiapas est le premier producteur de café du pays, mais l’état soutient les grands propriétaires.
Le 24 et 25 décembre, nous le passerons à San Cristobal de Las Casas. Comme chez nous les décorations et le marché de Noël sont bien présents, avec beaucoup de monde dans les rues, et sommes en permanence accostés par des indiennes vendant leurs babioles. Cette ville ressemble beaucoup à Antigua, au Guatemala, avec ses rues pavées et ses maisons basses.
La veillée de Noël se fera au mirador qui surplombe la ville avec un repas amélioré accompagné d’un Roquefort Papillon que nous avons su apprécier (pour infos 80 euros le kilo). La tradition ici, c’est gros pétards la journée mais aussi toute la nuit partout dans la ville.
Rémy et Hugo ont eu leur noël, avec des cadeaux plutôt modeste mais qu’ils ont beaucoup appréciés.
Stéphane a eu, lui aussi, son cadeau, une crevaison qui, faut le préciser, est la première du voyage au bout de 58 000 km.
A suivre….