Destination Afrique Australe
29 Novembre 2013
Le vendredi 22 novembre, nous entrons au Honduras. Après un passage de la frontière, toujours aussi pénible, un bordel sans nom, des « guides » plutôt collants, de multiples taxes à payer et des douaniers qui essaient de vous rouler. Bref, en deux heures et 45 euros en moins, nous voilà dans le pays où nous roulerons sans assurance car inexistante. Il est huit heures.
Le Honduras, c’est 8 millions d’habitants et cinq fois plus petit que la France, sa capitale est Tegucigalpa depuis 1880 et le triste record pour la ville de San Pedro Sula comme étant la plus criminelle au monde, devant Mexico.
Le pays étant dangereux et peu recommandable (d’après la police et d’autres voyageurs), nous décidons de le traverser au plus vite et faisons 540 km sur une route bien asphaltée, malgré quelques tronçons en très mauvais état, un paysage vallonné, avec du coup des températures plus raisonnable (25°), recouvert de pins, des villages semblable au Nicaragua et dans l’ensemble un pays plutôt propre. Nous aurons droit à cinq contrôles policiers qui ne nous poserons aucun problème. Nous faisons le forcing et atteignons Copán à vingt heures le soir même où nous bivouaquons à coté d’un poste de police à seulement douze kms du Guatemala.
Le lendemain, nous partons visiter notre premier site maya, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1980. Les ruines de Copán se situent à l’extrême sud du monde maya. Constitué de 16 temples, le site est très bien conservé dû à un climat sec et chaud. Notre visite dure trois heures et avons adoré, nous pouvons voir plusieurs places, de nombreuses stèles et l’escalier hiéroglyphique en assez mauvais état et interdit de gravir. L’âge de cette cité-état s’étend de 250 à 900 ans après J.-C.
Comme à notre habitude, le lendemain matin, de bonne heure, nous nous dirigeons vers la frontière du Guatemala, avec toujours le même stress, s’attendant au pire. Mais surprise, nous trouvons une frontière calme, propre avec beaucoup d’espace et quasi déserte, seules des personnes sympathiques faisant du change, des douaniers souriant des deux côtés, et nous étonnons nous même de rester une heure de plus, juste pour le plaisir car les formalités étaient terminées au bout d’une heure et demi et nous allégeant, tout de même, de 20 euros.
Nous n’avons pas d’avis particulier sur le Honduras, la sécurité, en dehors des routes principales et des lieux touristiques, n’étant pas assurée, nous avons préféré passer notre chemin, nous y aurons effectué 552 km et resté 2 jours.