Destination Afrique Australe
12 Octobre 2013
Le samedi 21 septembre, nous rentrons donc au Costa Rica avec un passage de frontière en 1h30 et comme souvent c’est le véhicule qui prend le plu de temps (environ 1h) pour avoir l’autorisation de transiter dans le pays, avec plusieurs photocopies et bien souvent une carte grise incompréhensible pour les douaniers, une assurance a souscrire dans la pharmacie du coin (qui fait surtout office de bric à brac avec son unique étagère de médicaments et le reste papèterie).
Nous avions hâte d’arriver dans ce pays, 11 fois plus petit que la France, qui est reconnu pour la richesse de sa faune et de sa flore.
La monnaie locale est le colon valeur 1 euro = 670 colones.
Le gasoil, en moyenne, est de 0,95 d’euros.
Le pays a la fierté de ne pas posséder d’armée et est le pays le plus sûr d’Amérique Centrale (à voir).
Nous partons à Punta Uva, plage bien connu des voyageurs, à 50 km de la frontière, que nous avons du mal à trouvé sans GPS. Nous découvrons un superbe bivouac avec, comme toile de fond, la mer des Caraïbes à 32° C, avec ses coraux et ses poissons. Nous y resterons 9 jours, à l’ombre des cocotiers, mais pas pile dessous car les noix de 3,5 kg tombent régulièrement. Nous passerons nos journées à mettre à jour l’école, car c’est reparti pour un an. Se balader dans les environs pour apercevoir singes hurleurs, paresseux, crabes, oiseaux, écureuils, papillons et barboter dans l’eau avec masque et tuba. Pour la première fois de notre voyage, le store est ouvert, table et chaises sortis et la cuisine se fera, tous les jours, au barbecue.
Le lundi 29 septembre, nous reprenons la route vers la capitale où nous devons recevoir les cours du CNED dans 10 jours, nous profiterons de ce temps pour visiter les parcs des alentours, en espérant avoir de la chance, car actuellement c’est la saison des pluies et les sommets, même bas, sont souvent dans le brouillard.
Le tarif de tous les parcs du pays sera de 10 dollars par personne et 1 dollars par enfant plus environs 2 dollars de parking.
Notre première étape est le Parc National du Volcan Irazu, le plus haut du pays avec ses 3432 mètres d’altitude, un cratère de 1050 mètres de diamètre et une profondeur de 300 mètres, sa dernière éruption date de 1965. Le parc s’étend sur 2000,36 ha et fut créé en 1955. Nous sommes plutôt déçu de découvrir un cratère asséché depuis plus de trois ans alors que toutes les photos ventent une lagune. A part cela, rien de plus à voir dans ce parc, une petite heure est largement suffisante.
Après deux nuits, plutôt fraîches à cette altitude, nous descendons à Cartago, ville de 145 000 habitants, fondée en 1563, elle fût la capitale du Costa Rica jusqu’en 1823, elle est aujourd’hui la capitale religieuse. C’est une ville tranquille et agréable. Nous y visitons la basilique « Nossa Senhona de los Angeles », les ruines de l’église Santiago Apostol et bien sur son mercado où nous ferons quelques courses.
A partir d’ici, nous avons 1 heure de plus de décalage avec la France, donc 8 heures.
Non loin de là, se trouve la Vallée d’Orosi, idéale pour la production du café et où nous serons stoppé à mi parcours par un pont de 3,10 mètres de haut donc infranchissable. Nous ferons donc demi tour, pour faire le chemin dans l’autre sens jusqu’au fameux pont avant de refaire demi tour. Mais les détours valaient le détour, car tout est propre, tranquille, verdoyant et les gens souriants.
Nous filons ensuite vers la côte pacifique pour le Parc National Manuel Antonio et la chaleur écrasante. Ce parc fut fondé en 1972, il s’étend sur 1983 ha sur terre et 55210 ha sur mer. C’est le parc le plus visité du pays, avec 10 km d’hôtels avant d’y parvenir. Mise à part ses plages magnifiques chargées de touristes, nous sommes encore déçu car ce n’est pas ici que nous voyons le plus d’animaux (hormis les singes à tête blanche).
Les jours suivants, nos bivouacs seront sur les plages, facilement accessibles, extrêmement calme et sûr, et y voyons énormément d’animaux tels que singes à tête blanche, lézards, iguanes, écureuils, serpent, sublimes perroquets multicolores, chat. Nous sommes impressionnés par cette faune présente partout, sans nécessairement accéder aux parcs, car avec l’aide des locaux, il est assez facile de la découvrir.
Sur la route, nous faisons halte sur le pont surplombant le fleuve Tarcoles, bien connu pour ses crocodiles. Nous y observons une vingtaines de spécimens fascinants, même le plus petit d’entres eux ne faisait pas la taille du plus gros caïman que nous avions vu au Brésil, autant dire que, vu de dessus, les plus gros sont monstrueux, mesurant environs 5 mètres. Nous sommes bluffés par ces animaux.
Notre dernière étape, avant San José, sera le Parc National Volcan Poas. Fondé en 1971, il s’étend sur 6506 ha, son volcan est le plus actif du pays, avec une hauteur de 2574 mètres, son cratère mesure 1320 mètres de diamètre sur 300 mètres de profondeur, sa dernière éruption date de 1955. A l’approche du cratère, nous sentons de fortes odeurs de soufre, et sommes agréablement surprit de voir une lagune d’origine pluviale, riche en soufre et acide, de 400 mètres de diamètre sur 40 mètres de profondeur et une eau à 40° C, accompagnée de fumerolles permanentes. Non loin de là, un autre cratère rempli d’eau de pluie uniquement, quelques sentiers ont été aménagés pour se balader au milieu d’une végétation qui a su s’adapter à un terrain particulier.
Les volcans Irazu et Poas ont l’avantage de pouvoir y observer les cratères de prés, sans effort, mais se confondent avec les montagnes voisines et nous ne retrouvons les cônes qui font la particularité des volcans.
Voici un panel de tous les animaux rencontrés.
Direction la capitale : San José….